jeudi 28 juin 2007

C'est grave Docteur ?

Je n’ai toujours pas regardé une seconde de Secret Story. Pourtant, depuis samedi soir, j’ai en ma possession un enregistrement du prime que mes amis m’ont passé (y a des signes auxquels on reconnaît ses amis !) pour que je puisse rattraper mes quelques heures de retard.

Demain soir, j’ai refusé – du moins pour l’instant – une soirée Koh Lanta pour une autre soirée.

Alors, forcément, je suis inquiet.

Note pour moi-même : renouveler le test avec L’Amour est dans le prés et l’Ile de la tentation, en attendant Popstars (et le retour de Mia Frye, enfin !!!) à la rentrée.

Ciao Dalida, Ciao

Sans être Dalidolâtre, j’aime bien écouter de temps en temps quelques uns de ses succès, notamment de la période Disco. Aussi l’exposition « Dalida, une vie » qui lui rend actuellement hommage à l’Hôtel de Ville de Paris était pour moi l’opportunité d’en apprendre un peu plus sur l’icône montmartroise, que mon esprit encore jeune et étroit – Il venait d’avoir 18 ans – aurait parfois tendance à résumer à 3 ou 4 tubes. D’ailleurs, un aperçu de la file d’attente – à dominante tempes argentées – me confirme qu’à la base, Dalida, c’est pas vraiment ma génération ; mais, Avec le temps…En attendant, les seniors, ils n’ont pas d’Ipod et ça, c’est quand même bien pratique pour se mettre dans l’ambiance !

A peine le temps de se mettre en condition donc que je rentre dans le hall de l’expo à la recherche de Gigi l’Amoroso (Pour ne pas vivre seul) sur les traces de Yolanda Gigliotti ; Salma ya salama (Bienvenue chez nous) me soufflent alors les esprits des lieux.
Un parcours (initiatique) nous conduit à travers la vie d’un personnage encore plus riche et romanesque que je ne l’imaginais, évoluant véritablement à travers les décennies, et ne se contentant pas de pousser la chansonnette (j’ignorais ainsi sa carrière cinématographique). Les photos, extraits de journaux, mots (doux) divers, enregistrement sonores et vidéos, sont autant d’objets qui donnent vie, 20 ans après, à cette artiste dont je n’ai aucun souvenir de son vivant (en même temps, je n’avais que 3 ans à sa mort ; j’étais encore Bambino). Anecdote amusante, on découvre, via un mot manuscrit qu’il lui a adressé, qu’à l’époque Sarkozy était déjà dans la vie publique et dragouillait déjà dans la sphère de feu Tonton.

Clou du spectacle, des mini-kiosks permettent de se faire une session privée de karaoké (voire un showcase car on peut accueillir quelques spectateurs privilégiés qui auront préalablement été triés sur le volet). Ainsi, j’ai pu rentrer quelques instants dans la peau de Dalida ou, disons, Dalido, vu que je n’avais pas – à mon grand regret – le lamé de strass et paillettes et la perruque blonde idoines (et d’autres s’étaient déjà jeté sur le Bikini…). Dés lors, j’étais tout de suite moins dans le coup... Enfin, cela ne m’a pas empêché de Mourir sur scène moi aussi, mais de ridicule, tant mes performances vocales furent brillantes ; mais bon, à en croire la foule en délire le spectateur privilégié qui a assisté à ce spectacle, j’étais à fond (ce à quoi je réplique Paroles, paroles; je n’étais pas le seul, j’ai des preuves !); et puis de toute façon, Laissez moi danser chanter !

Par contre, déception, je n’ai pas trouvé Gigi. Tant pis, J’attendrai, le jour et la nuit s'il le faut

Le plus beau métier du monde (2/3)

[Ou le plaisir d’apprendre, la soif de partager, sur tous les sujets…]

Mme B., Professeur d’Economie : « Quand j’étais jeune, quand on parlait de l’afghan, on parlait pas des hommes […]. L’afghan, c’est la meilleure qualité, bien meilleure que le marocain ».

Mme M., Professeur de Français : « Le Nirvana, c’est pas se sentir bien parce qu’on a pris du shit ! ».

On oublie touuuuuuut, sous le soleil de Mexicoooo

Puisque je n’ai pas gagné de billet d’avion pour m’y rendre, je devrai donc me contenter d’y aller par la pensée ; alors merci au Théâtre du Chatelet de m’y aider en reprenant ces jours-ci son spectacle d’ouverture de la saison, Le chanteur de Mexico, l’opérette de Francis Lopez immortalisée par Luis Mariano.
Du ringard et du kitsch en somme. Oui, mais plaisant. Certes le livret et la musique n’atteignent pas des sommets (il vaut mieux également ne pas tout prendre au 1er degré), l’histoire est sans surprise, et les comédiens (Clothilde Courrau, Jean Benguigui, notamment) sont plus acteurs que chanteurs, mais le tout forme plutôt un spectacle réjouissant, joyeux et amusant, déjanté parfois, voire insolent. Tandis que se succèdent airs incontournables (Mexico, Rossignol de mes amours…) et moins connus, les tableaux s’enchaînent en rythme – chants, danses – et en couleurs, bien aidés en cela par des décors et des costumes particulièrement réussis, notamment lorsqu’on tombe dans le kitch assumé à fond (celui utilisé pour chanter Mexico, dégoulinant, en étant l’apothéose), dans un espèce de grand écart entre strass, paillettes, allusions poétiques et clins d’œil aux poncifs du genre. Du coup ni lourdeur ni vulgarité mais de l’allégresse et de la légèreté, à mi chemin entre un dépoussiérage très gay-friendly de l’œuvre et le respect de son esprit originel qui formeraient une alchimie réussie. Mention spéciale aussi à la pétulante Rossy de Palma, icône almodovarienne, dont on a certes du mal à comprendre ce qu'elle raconte, mais qui n’en apporte pas moins une touche d’humour ainsi que de sensualidad y calor très hispanique (et parait il féminine…).

mardi 26 juin 2007

Est ce que tu viens pour les vacances ?

Dans la série j’ai du temps à perdre donc je fais des concours, celui organisé par voyages-sncf.com ne pouvait que me plaire ; d’une part parce qu’il y a des voyages à gagner (et c’est quand même plus attirant qu’un abonnement à Télé 7 jours), et d’autre part parce que j’avais beaucoup aimé leur campagne publicitaire, actuellement remise au goût du jour, sur ces patelins homonymes de villes magiques.

Le problème c’est que je ne suis pas le seul à avoir eu l’idée de participer à ce jeu puisque plus de 90 000 propositions ont déjà été formulées !
Aussi, j’ai du renoncer à Onguecongue, Champs-gaille ou Baie-route, que d’autres internautes avaient déjà déposé. De même, j’ai jeté à la corbeille Youssetonne, Nioudailli ou Mène-fils qui me paraissaient…euh, comment dire,…assez pourris. En même temps, quand je vois ce que j’ai choisi, je ne crois pas – une fois encore – que je vais gagner mes vacances au soleil :

Non, c'est clair, je boxe pas dans la même catégorie que Nouillorc ou Losse-en-Gelaisse…N’est pas publicitaire qui veut…

- - - BREAKING NEWS - - -

Ca y est, she is free !! En attendant la confession vespérale chez Larry King tard dans la nuit, voici - en exclusivité - la déclaration de Paris à sa sortie du pénitencier:


La preuve (et vlan' pour les mauvaises langues) que la prison ça vous change un homme une femme une blonde; ça rend vachement plus philosophe...

lundi 25 juin 2007

Scientifiquement prouvé

Vu sur Yahoo!, une étude menée par la très sérieuse Emory University d'Atlanta dont les résultats sont parus dernièrement dans la revue Hormones & Behaviour (!) :

« Dans une photo de porno, les hommes ont généralement tendance à regarder d'abord... le visage plus que toute autre partie du corps. […] Les hommes vont directement au visage des acteurs sexuels de la photo en s'y attardant un peu mais la plupart des femmes sont davantage intéressées par l'acte sexuel lui-même. »

Voilà qui est dit. Les obsédés ne sont pas toujours ceux que l’on croit !

Et puis toujours dans la rubrique insolite, signalons ce coup du sort assez terrible qui frappe Takeru Tobayashi, spécialiste ès empiffrage de hot dogs à toute vitesse et recordman du monde de la discipline (les japonais semblent avoir un goût prononcé pour ces jeux de haute volée; je me souviens ainsi d’une émission où il fallait avaler le plus de sushis possible ; éh bien, même en spectateur, la nausée était proche) : on aurait pu penser qu’il souffrirait de cholestérol ou d’obésité suite à la discipline qu’il pratique ; et bien non, il va devoir s’arrêter pour cause…d’arthrite de la mâchoire ! C’est quand même con !!! Des souvenirs pour certains… ? ;)

dimanche 24 juin 2007

Exercice de style: à la manière de...

[Si la critique est facile, l’art est difficile]

La rançon du succès, c’est de se faire copier, ou disons pâlement imiter. Alors, cher Tata Nos, acceptez cet(te tentative d’)hommage. Ou la prochaine fois, ne lancez pas de défi

Bedtime (story)

Dehors, la nuit avait depuis bien longtemps enveloppé l’horizon de son voile sombre, donnant à ce paysage liquoreux de brumes effilochées la singulière apparence d’une douceur ouatée à l’infinie légèreté, telle une barbe à papa géante qui aurait envahie le ciel, rappelant ainsi les souvenirs d’un temps passé et malheureusement lointain, où l’on savait apprécier les bonheurs simples mais ô combien délicieux, de ceux qui façonnent l’enfance et vous font parfois regretter d’avoir quitté ce monde d’innocence et de pureté pour l’impitoyable et cruel univers des adultes.

Le jeune homme s’était lui-même retrouvé inexorablement pris au piège de la déesse des ténèbres : sentant le poids d’une longue journée peser sur son être, il s’était résolu à s’abandonner à son tour à la fille du Chaos et avait rejoint le lieu propice à cela où, allongé de tout son être, il avait dit adieu à l’intensité des dernières heures, adieu aux logorrhées roboratives ou aux interminable circonvolutions cérébrales, pour mieux goûter à la douce torpeur salvatrice qui allait être son sort pour les prochaines, l’extase d’un repos qu’il n’avait que par trop mérité, une quiétude intemporelle qui allait le bercer dans ses échappées nocturnes.

Ses paupières semblaient lutter pour ne pas l’emmener immédiatement vers les bras de Morphée ; tel Σίσυφος, il avait tenté quelques instants, en vain, de repousser l’échéance. Mais ses forces peu à peu le quittaient tandis que son esprit se sentait inévitablement phagocyté par les forces de la nuit – plus connus sous les sobriquets de Démons de minuit et Queen of the Night – qui louvoyaient insidieusement dans son subconscient d’être mortel et pêcheur qui ne pourrait résister aux forces divines. N’était ce pas tout simplement son double –jeestunautros – qui, profitant de l’assoupissement du premier, laissait s’échapper et se répandre lentement et subrepticement les douces chimères de son frère ? Un être s’éteint, un autre s’éveille. Volvic. Alors ce dernier partirait pour une chevauchée fantastique et extravagante au triple galop dans les plaines de la Night, cheveux aux vents, parce qu’il le vaut bien, en attendant l’arrivée des korrigans, gnomes, vampires ou loup-garous qui ne manqueraient pas de le rejoindre sous peu car plus on est de fous, plus on rit.

Peu à peu la pénombre laissa apparaître une mince lueur évanescente, œuvre de l’astre lumineux qui s’élevait dans les cieux; cette même lueur se reflétait sur ce corps presque inerte qui semblait s’enfoncer progressivement dans une autre dimension, comme pris au piège de sables mouvants. Dormait-il ? Etait-il déjà dans ces contrées singulières qu’il fréquentait allègrement la nuit venue, une fois accompli sa mue, cette métamorphose qui le sortait pour quelques heures de sa matrice diurne pour le conduire vers un environnement onirique où se mêlent et se confondent d’autres phénomènes propices aux égarements les plus extravagants et enivrants. Who knows ?Life is such a mystery…

Soudain, le doute ne fut plus permis. Dans le silence presque oppressant qui avait envahi la pièce, le murmure qui se fit entendre, aux croisées d’une allitération de sifflantes et d’uvulaires mêlée à de presque grondements gutturaux, apportait son verdict, implacable : le charmant être que l’on avait pu imaginé comme quasi-incarnation de la figure séraphine, allégorie céleste de la fragilité, de la douceur et du sensible, se révélait sous son jour brut et cru, sa condition d’homme, de vrai : le chérubin ronflait !

samedi 23 juin 2007

Je pense (pas) donc je suis (à la télé)

A moins de revenir à l’instant d’un séjour Etude en immersion des tribus autochtones de Papouasie Nouvelle Guinée, vous n’êtes pas sans savoir que dans quelques heures la France verra le retour d’un sommet télévisuel, que dis-je, sociétal, dont nous allons enfin découvrir les 14 mystérieux protagonistes.

Comme vous vous en rappelez forcément (avouez, n’ayez pas honte), les Lofts 1 et 2 ont été pour nous, téléspectateurs accros au néant et à la platitude avides de sens et de discussions philosophiques, l’occasion d’enrichir nos esprits, de découvrir de nouvelles façons de voir les choses, de donner un autre sens aux mots…ou pas…Eh bien, dans quelques heures, c’est reparti !


Aziz : Je vis mon quotidien au jour le jour !

Aziz : Je connais des personnes âgées d un certain âge.

Laure : Attends, j'arrêtais pas de bosser, j'avais même pas le temps de faire mes UV, t'imagines ?

Aziz : Qu'est-ce qui faut faire quand l'écran est gelé ?
Kenza : C'est les cristaux liquides !

Aziz : (en parlant de Kenza) Elle dit je t'aime comme elle prend un menu Filet O Fish.

Steevy : Regardez ce qu elles ont chié nos poules... un oeuf !

Delphine : Moi je n'arrive pas a faire la mayonnaise quand j'ai mes règles !

Delphine : On n'a pas de lait pour demain matin. Eh on peut pas traire les poules ?

Jean-Edouard : Mais ! Pourquoi y'a des trous dedans ?
Philippe : Bah... C'est une passoire... .

Karine : Tellement j'aime tout le monde, j'arrive pas à avoir d'amis !

Lesly : Je n'ai pas de carapace, je ne suis pas une tortue

Angela : (A propos des pieds de romain) : C'est une puerie !

Sandra : Tracy chapman est un homme j'en suis sûre !

Lauryne : Un lama, c'est comme un kangourou, mais ça crache !

Kamel : E comme André

Felicien : (A Sandra, lors de son bizutage) : Les caméras sont en stand-bike là !

David : (En direction de Thomas) : Tu les emmerde... tu les emmerde tous avec un grand A !

Marlène : J'ai jamais vu des poules aussi bien coiffées !

[L’intégralité : saison 1, saison 2]

Mémoire d'outre-tombe

Lu dans Direct Soir : "17% des Américains pensent qu’Elvis Presley est encore vivant".

En même temps, si on réfléchit bien, combien de Français imaginent-ils que Mireille Mathieu, Daniel Guichard, Sheila, Franck Alamo ou Jeanne Mas ne sont plus de ce monde ? Au moins autant, non ?...


vendredi 22 juin 2007

Bon appétit bien sûr !

Le Parisien d’hier publie – pour une fois – un article intéressant, à propos d’une étude du Crédoc sur nos habitudes alimentaires.

Une famille consommerait ingurgiterait ainsi en moyenne près de 3 tonnes de nourriture et de boisson par an !
Quand on voit en photo ce que ça représente, ça donne presque une indigestion :

(Crédits photo : LP/Delphine Goldsztejn et Olivier Corsan)

Quand je m’imagine que mon petit corps engloutit aux environs d’une tonne chaque année...(je parle de nourriture). Sans compter que c’est autant à éliminer (amis de la poésie, bonsoir), et là aussi, ça donne le tournis.

Autre info amusante (ou inquiétante ?), il paraît que « l'alimentation d'un Français de 20 ans se révèle plus proche de celle d'un jeune Chinois que d'un Auvergnat de 60 ans » ; éh bien quand je vois ce que peuvent manger les Chinois, je suis pas sûr de vouloir leur ressembler...

Mes collègues sont formidables (1)

[notamment quand ils jouent au Trivial Pursuit pour lutter contre l'ennui]

"[...] Les Toons, tu dis, des personnages de dessins animés. En fait, je pensais que c'était un peuple indigène"...

jeudi 21 juin 2007

Le plus beau métier du monde (1/3)

J’ai eu des professeurs formidables au cours de mes études. Des esprits marquants, capables des pensées les plus profondes et toujours prêts à donner de leur personne pour faire de nous des gens brillants et civilisés. Autant de choses qui ne s'oublient pas et servent un peu de chemin de conduite dans la vie de tous les jours.

Aujourd’hui, hommage à Mme B., prof d’Analyse Economique et Historiques des Sociétés Contemporaines (sic) :
  • Elève Julien (s’adressant à un camarade): « Vas-y, fais pas chier ! »
Professeur B. : « Voyons nous sommes des privilégiés ici, pas des malheureux ! »
  • Professeur B. : « Dans une bonneterie ils faisaient des bonnets, des culottes… non pas des strings ! »
  • Professeur B. : « Il y a 2 moyens d’accéder à l’abondance : avoir beaucoup ou désirer peu. »

Rédemption

Quelques nouvelles nous parviennent en direct de Lynwood, depuis le Los Angeles County, qui tendent à confirmer qu’une nouvelle Paris Hilton est en train de naître, telle une chrysalide qui transformerait notre jet-setteuse pêcheresse en jeune fille sage et respectable grâce au passage par l’univers carcéral.

Ainsi, on apprenait dimanche qu’à l’occasion de la fête des pères, Paris a offert, telle une gamine de 5 ans, une carte faîte main à son papa, prouvant ainsi qu’elle sait désormais où est l’essentiel (Notons toutefois la réaction mesquine du père qui a répondu « j’ai connu mieux »).

De même, on nous disait hier qu’elle serait plus resplendissante que jamais. Selon une amie qui lui a rendu visite « c'était surréaliste .On se serait cru dans un film. Elle ne portait aucun maquillage et pourtant elle était magnifique. Elle aussi belle au naturel qu'apprêtée. » Aurait-elle enfin compris que la beauté est le reflet de l’âme et non pas la conséquence des artifices ?

D’ailleurs, avec cette photo on s’aperçoit des résultats du travail que Paris effectue sur elle-même, guidée par les influences philosophiques les plus diverses (la positive attitude de Lorie, Pascal et son je pense donc je suis, la zénitude selon le Dalaï Lama). Il saute aux yeux qu’on n’a plus à faire à une fille vulgaire et creuse mais à un véritable anima sane in corpore sano comme le prouve son regard de bovin d’esprit fécond.

Si la rédemption semble donc en bonne voie outre-atlantique, hélas, au même instant, on apprend qu’ici en France une ex-bimbo reconvertie dans les tubes catho(l)iques après que Dieu lui ait « donné la foie » renoue avec son passé. Ophélie, sache qu’un autre chemin est possible !

samedi 16 juin 2007

Crazy Julie

Allez, pour vous mettre l'eau à la bouche en attendant que vous ayiez l'occasion de la voir pour de bon, en spectacle ou en DVD:

Bande annonce du spectacle:


Marta, la prof d'arts plastiques à fond dans son rôle:

vendredi 15 juin 2007

A l'affiche

Petit résumé de mes dernières escapades théâtrales :

Aujourd’hui c’est Ferrier

D’elle je ne connaissais pas grand-chose sinon 2-3 courts extraits aperçus ça et là et une réputation flatteuse suite à son spectacle joué l’année dernière à l’Européen. Aussi j’étais excité de la découvrir enfin et c’est peu dire que je n’ai pas été déçu. Cette fille est barrée mais génialement talentueuse ! Elle nous offre une galerie de portraits de personnages féminins tous plus originaux les uns que les autres dans un mélange de comédie, d’interprétation, de danse qui va bien au-delà du simple one-woman-show ; Julie Ferrier ne s’économise pas, elle est véritablement ses personnages ou alors ses personnages l’habitent, on ne sait plus très bien. De l’ado de banlieue à la prof de chant, de la gamine qui galère pour être vedette à l’éblouissante prof d’arts plastiques, ils sont drôles, déjantés, touchants et l’interprétation rythmée, juste, fine, grinçante aussi, émouvante parfois. Rien de surprenant donc à la salve d’applaudissements qui se déclenche quand le rideau tombe, beaucoup trop tôt. Heureusement, on n’a sans doute pas fini d’en entendre parler (Théâtre Comédia jusqu’au 16 juin).

Toc toc

Les Tocs sont un phénomène de société. Aussi, après avoir envahi les plateaux de télévision, rien de plus logique qu’ils s’invitent dans les salles de théâtre.
Je ne sais pas si le public était composé d’habitués de Ca se discute, Confessions intimes et autres émissions scientifiques du genre mais il a beaucoup ri, comme moi. Et il y a de quoi, car si le scénario est assez simple
(6 « toqués » se retrouvent dans la salle d’attente d’un grand spécialiste pour une consultation qui par la force des choses va tourner à la (tentative de) thérapie de groupe), la confrontation des personnages et de leurs problèmes respectifs (Coprolalie, Arithmonanie, Nosophobie, TOC de vérification, Palilalie...) donne lieu à des moments savoureux, hilarants, ubuesques souvent, mais aussi émouvants et terriblement humains, le tout sur un rythme dynamique et incisif grâce à la plume de Laurent Baffie, auteur de cette pièce, et aux acteurs, bons voire excellents dans l’expression de leurs pathologies
Pourtant si on se moque de ces manies et tics qui rendent la vie insupportable et leurs auteurs un brin ridicules, on aurait tort de ne pas se sentir concerné vu que, selon l’affiche du spectacle, 93% des personnes avouent avoir au moins un Toc. Et vous ?
Allez, pour ma part, je le confesse, il m’arrive d’éviter de marcher sur les lignes dans la rue et de passer mon temps à admirer, ranger et compter mes jetons au poker…(Théâtre du Palais Royal jusque fin juin)

Le Dindon

Deux jeunes femmes qui ont juré de prendre un amant si elles étaient trompées, deux sémillants noceurs tout prêts à leur rendre ce service, une volcanique Anglaise qui menace de se suicider, un Londonien à l'accent marseillais, un médecin-major retraité et sa femme, sourde comme un pot, une cocotte, des grooms et un commissaire de police : tous ces personnages qui ne devraient surtout pas – à priori – se rencontrer se retrouvent dans un hôtel pour une nuit qui va s’avérer pleine de rebondissements, rythmée par les courses dans les couloirs, les portes qui claquent (on n’est pas chez Feydeau pour rien) et les sonneries qui se déclenchent, jusqu’ai matin suivant où il est temps de faire les comptes et de trouver le dindon de la farce.
Après une mise en route assez classique voire plan-plan, la pièce monte en rythme pour finir à 100 à l’heure, grâce à une mise en scène moderne (l’histoire, tout en restant intemporelle, est vue par un œil d’aujourd’hui) qui utilise de nombreux ressorts pour donner un tour vertigineux, loufoque et complètement déjanté à un genre déjà réputée pour sa mécanique virevoltante (8 comédiens jouent 17 rôles !). Le délire n’est pas loin à certains moments. Bien sûr, les puristes seront offusqués, les autres – comme moi – apprécieront sans doute, notamment les plus rétifs aux salles de théâtre (Théâtre Tristan Bernard jusque fin juin).

mercredi 13 juin 2007

Sous le soleil de Mexicôooo...

...ou la pluie de Paris

18h00, ce mercredi : j'apprends que ma soirée vient de tomber à l'eau. Je décide donc sortir le plan de dernière minute – ou plan (semi) foireux – plutôt que de rester chez moi à regarder la Nouvelle Star, dont on sait tous qui va gagner.

Le matin même, j’avais reçu un SMS d’Air France pour l’Airmob auquel je m’étais inscrit il y a quelques jours (l’Airmob, c’est leur déclinaison maison du concept de Flashmob) : « Bjr X. RDV ce soir de 19h à 20h muni d’1 CITRON VERT, pelouse des Invalides coté Seine. 20 vols AR MEXICO à gagner. A ce soir ! ».
Comme la démarche m’amuse et que j’ai bien envie d’aller au Mexique – aaah, tequila + Acapulco + tacos – je décide d’y aller. Et puis, qui ne tente rien n’a rien. Sans compter qu’il y a 2 ans j’avais quand même gagné 2 billets aller-retour pour l’Europe dans un autre concours ! Certes, dans ce cas, il avait fallu fournir un effort intellectuel en trouvant un slogan pour illustrer un spot de pub (confirmant ma vocation ratée de publicitaire, j’avais pondu le très original « le bonheur est dans le ciel » qui avait visiblement beaucoup plus au jury !).


Après une halte chez l’ADC – l’Arabe Du Coin (expression que j’ai apprise en arrivant à Paris) – pour acheter le précieux sésame (ndlr, le citron vert), direction donc les Invalides où il pleut averse. D’autres auraient sans doute rebrousser chemin mais moi téméraire, moi avoir parapluie – pas made in China cette fois – et moi accepter pluie avant soleil de Mexico. Je rejoins donc les autres gogos qui comme moi sont venus décrocher leurs vacances prendre l’eau et perdre leur temps. Je me réconforte en me disant que ce temps pourri va décourager beaucoup de candidats (il y avait quand même 11 000 inscrits) ; en fait nous seront quand même plus de 550 présents, ce qui fait 4% de chance de gagner (bon à la base je tablais sur 200 personnes présentes soit 10%). Dans le public, une majorité de jeunes/étudiants – désargentés ou opportunistes ? – mais aussi quelques cadres, quinquas…Après m’être enregistré auprès des hôtesses, je décide de filer à l’anglaise vers mon second RDV, sans attendre le tirage au sort et la photo de groupe où il faut agiter son citron; « on [me] préviendra » m’a-t-on dit…, si je gagne.
Bon, 24h après, je n’ai toujours pas reçu le moindre email, appel ou SMS ; je suppose donc que mes vacances seront plus parisiennes que mexicaines cet été…

[Note pour moi-même : à l’avenir, trouver une solution qui me permette de voyager à l’œil – ou presque – sans avoir à me coltiner tout ceci. Je crois que j’ai déjà une petite idée…]

mardi 12 juin 2007

Lutte des classes

[Bienvenue dans le monde réel !]

Discussion observée aujourd’hui sur mon lieu de travail entre une mère et ses deux enfants de 5-6 ans :

La mère : - Vous savez qu’il y a des gens qui ne voyagent pas comme nous [ndlr : Première ou classe Affaires] ; ils voyagent à l’arrière de l’avion.

Les enfants : (Yeux équarquillés, style : « ah bon c’est possible ? Tout le monde ne voyage pas comme nous ? »)

La mère : - Oui, à l’arrière,au fond ; c’est la classe économique

Les enfants : (Regard dubitatif, style : «économique ??!! Connais pas ce mot là ! »)

La mère : - D’ailleurs ça vous ferait du bien d’essayer une fois, comme ça vous verriez un peu ce que c’est. (Pensée : « et avec l’argent économisé, je pourrai m’acheter 10 sacs Vuitton ou Gucciottes »)

Le petit garçon : - Eh, ils ont à manger ? (Oui, un gosse, ça reste primaire dans ses ses préoccupations, et le statut social n'y change rien; seule la nature des besoins change!)

La Mère : - Oui, bien sûr ; mais c’est pas pareil que pour nous (aargh, un repas sans caviar, foie gras et champagne…trop dur ! Mais comment font-ils ?)

Les enfants : (Regard d’épouvante)


Autant dire que j’étais scié par ce dialogue – assez surréaliste – et ce décalage. La fraîcheur des enfants est évidemment amusante mais s’imaginer la vision qu’ils doivent se faire de la vie fait peur.
Bon, il y a quand même une morale à cette histoire, qu’il m’a été donné d’observer quelques instants plus tard :


Le petit garçon mange quelque chose.

La mère : - Où as-tu pris ça ?

Le petit garçon : - Dans un placard

La mère : - Et comme d’habitude tu ne partages pas !


Evidemment ! Quand on est habitué à tout avoir et à ne connaître que le luxe et l’abondance, le mot « partager » doit sembler bien étrange. En revanche je suis sûr que ceux du fond de l’avion, ils savent ce que ça veut dire…

Bilan du week end

  • Du jeu : une partie de poker où je repars avec un bénéfice [oui, 2€ c’est un bénéfice ; ça fait 0,5€ gagné par 1/2h de jeu, un bon rendement]
  • De l’art : une soirée anniversaire qui vire à la séance karaoké donc à la révélation de talents cachés [et on comprends pourquoi ; c’est promis, je ne me moquerai plus des apprentis chanteurs de la Star Ac’ parce que je suis même pas sûr qu’on m’aurait pris à L’école des fans]
  • Du sport : boxe, tennis, bowling [certes, c’était sur la Wii...mais il fallait faire les mouvements, comme en vrai !]
  • De l’élégance (et du sport (bis)) : séquence shopping pour profiter des « ventes privées » au Printemps [qui n’ont de « privées » que le non] ; l’occasion de dépenser utilement claquer son argent en sous vêtements [pas ma faute si je préfère le boxer/shorty au slip kangourou]
  • De la fraîcheur : grâce à Narta mon nouveau gel ultra frais à effet booster Lendemain de fête de Nickel [il fallait tenter de cacher les traces des 4 nuits de 3h que j’ai enchaîné dans la semaine]
  • De la classe : 1/2h de Noctambus passée à se demander si et quand je vais vomir [pour finalement réussir à se contenir parce que la classe on l’a ou on l’a pas]
  • De la conscience : devoir électoral accompli [à ceci près que je ne connaissais pas le candidat pour qui j’ai – par procuration – pas plus que je n’ai vu sa profession de foi ; j’ai juste poursuivi dans la même voie qu’aux présidentielles]
  • De la bravitude : séquence promenons nous dans Paris un dimanche après midi qui s’est vite transformée en séquence posons nous au soleil et lisons [tentative avortée] faisons la sieste [tentative réussie]
  • De la réflexion : j’ai enfin regardé Le cœur à ses raisons et j’ai succombé à mon tour à la Criquette-mania [«Ma beauté est un cadeau que j'offre au monde bénévolement.»]
  • De la volonté : la corvée repassage s’est transformée en je repasse ma tenue pour demain et pour le reste, ça attendra tandis que le footing dominical que je me promets de faire depuis mon arrivée est repoussé à…une date indéterminée ; bon, j’ai quand même pris le temps de mettre à jour ma page Flickr et de rattraper mes mails en retard

NB : le week end prochain, ajouter une chose : DORMIR ; ça évitera de se sentir vidé dès le mardi…

lundi 11 juin 2007

- - - BREAKING NEWS - - -

Une info incroyable mais vraie vient de tomber :

Paris Hilton a affirmé que désormais elle « n’agira plus comme une idiote »

La greffe de cerveau n'étant pas encore possible, j'en déduis donc que Paris a choisi de mettre fin à ses jours; ainsi, elle n'agira plus du tout, et donc à fortiori comme une idiote, ce qui dans son cas relève du pléonasme.

Adieu Paris et repose en paix.

dimanche 10 juin 2007

Tu t'es vu quand t'as bu ?

Et si on avait trouvé un successeur - inattendu qui plus est - à ce regretté Boris Eltsine ?
D'après la presse belge en tout cas, notre président serait plus funky qu'on ne pouvait le penser:

samedi 9 juin 2007

Autoportrait (Tentative de)

Thanos nous fait profiter d’une géniale découverte qui permets de retraiter ses photos sur le mode « mosaïque ». J’adôooore les sushis !

L’occasion de me prêter au jeu et de (presque) me dévoiler à mon tour, ou plutôt d’essayer, car finalement, un peu comme cette mosaïque, tout n’est pas si clair et uniforme. Qui suis-je ? Mais puisque je vous dis que je ne le sais pas moi même…

mercredi 6 juin 2007

Veni (à Baltard), vidi (la Nouvelle Star live), etc…

Pour la 2ème année consécutive j’ai donc repris, jeudi dernier, le chemin de Baltard afin d’assister a l’émission du moment.

Malheureusement il faut toujours se présenter près de 3h à l’avance – comme si on n’avait pas un travail – et se farcir une attente à n’en plus finir, cette année sous la pluie, ou plutôt sous un parapluie pour 4. Rien à voir avec la canicule de l’année dernière qui avait provoqué des malaises- ou alors c’était l’émotion ! – parmi les spectatrices. Du coup, même la confrérie des appareillées dentaires était bien silencieuse, trop occupée à protéger leurs pancartes faîtes avec amour des caprices de la météo. [Pour l’année prochaine, trouver quelqu’un qui travaille chez M6 ou à la prod’, histoire d’avoir l’accès VIP].
Bon en même temps, l’intérêt de se retrouver parmi les beaufs la plèbe, c’est que ça donne l’occasion de voir de bons personnages – catégories « belles têtes de vainqueurs » - qu’on ne croiserait pas forcément ailleurs ; ils ont beau être parfois souvent lourds, quelque part ils rendent l’attente moins monotone. Surtout, on culpabilise soudain beaucoup moins d’être venu assister à cette sommité et on est rassuré sur son degré personnel de fan-itude vu qu’on croise des cas bien plus gravement atteints.
Encore une fois, j’ai eu droit à la fosse, coincé entre une horde de jeunes pucelles déchainées et un couple d’obèses au physique développé (genre le couple qui s’est tapé tous les primes de la nouvelle star depuis la saison 1 en bouffant du pop-corn devant sa télé ; on voit le résultat…) ; à un moment mes amis croyaient même que j’avais disparu : erreur, j’étais juste caché écrabouillé par la foule en délire des jeunes filles en fleur chaleur qui n’en pouvaient plus d’être à 4m de leurs idoles, pensant sans doute que le vague regard qu’elles esquissaient de temps à autre dans notre direction leur était personnellement dédié…Point positif, vu notre emplacement, il semble qu’on ait échappé au passage à l’affiche devant les caméras
. D’ailleurs ma boulangère ou ma concierge ne me disent pas : « hé, mais je vous ai vu à La Nouvelle Star Academy vous ! » ; c’est donc un signe…
A signaler aussi quelques bons spécimens parmi les soutiens et familles des candidats. En fait, le spectacle est autant dans la salle que sur scène. Mais on choisit pas sa famille alors on ne se moquera pas…
Après avoir bien ris fait semblant de rire aux blagues du chauffeur de salle, le show commence, emmené par une Virginie Effira qui a besoin du prompteur pour aligner le moindre mot et un jury toujours aussi fidèle à lui-même, entre l’excentrique et quelque peu envahissante Marianne James, le (pseudo ?) romantique Dédé Manoukian, etc…Côté candidat, j’ai fait leur découverte ou presque en direct et force est de constater que, vocalement, n’est pas Christophe alias The turtle qui veut. Néanmoins, je ne prétendrais pas rivaliser, loin de là ! Après plus de 2h de confrontation, de suspens, d’émotion, l’huissier Maître Enfoiros s’avance avec le nom des heureux qualifiés pour les demi-finales. Et là heureuse surprise (car il peut avoir très mauvais goût), le public de M6 – enfin, celui qui vote –
a la bonne idée de nous dégager Julie, la pire selon moi (bon je suis pas trop objectif vu que physiquement elle m’est déjà antipathique). Juste le temps de se remettre de nos émotions qu’il faut déjà s’en aller (en attendant de revenir l’année prochaine ??)
Mais pour finir la soirée en beauté, à la sortie on nous remet the accessoire tendance, celui qui va faire un malheur dans toutes les cours de récréations boums soirées branchées : un bracelet-poignet Nouvelle Star by Gémo (équivalent de Kiabi), à mi chemin entre la parure Sailor Moon et le bijoux Cartier, le tout dans un sac discret rose flashy siglé Nouvelle Star ; trop la clâaaasse (et que de regards envieux dans le métro) ! Aux dernières nouvelles, je n’ai toujours pas trouvé preneur sur Ebay…pffff, savent pas ce qui perdent…

mardi 5 juin 2007

Quand la pluie cesse

Généralement, j’aime assez peu le dimanche, surtout la fin d’après midi – début de soirée. Sans doute une habitude. Dans mon esprit, la fin du week end sonne le glas d’une agréable parenthèse et implique le retour à la routine métro-boulot-dodo, quand bien même dans la réalité on en est parfois (souvent) loin. En fait, pendant longtemps, le dimanche était pour moi la pire journée de la semaine, celle où on sait que les bonnes choses sont plus derrière que devant nous, et l’impression m’est restée. Le pire remonte à ma période prépa, où je passais mon dimanche à essayer de trouver – en vain – la motivation pour me remettre à travailler, au sortir d’une semaine éprouvante qui s’était achevée…le samedi midi. A peine le temps de poser son stylo que déjà il fallait y retourner. Et puis, il y avait ce sentiment de culpabilité qui m’habitait ; car je savais très bien qu’un dimanche peu productif impliquerait de courir après le temps toute la semaine, après un retard qu’il me serait impossible de rattraper…Alors, même si aujourd’hui tout cela est bien loin, le goût amer du dimanche soir me revient régulièrement, dés lors que je me retrouve seul, sans activité sociale de prévue. Et peu importe que je ne manque pas de choses à faire chez moi, j’aime pas le dimanche soir, c’est tout.

Pourtant, dimanche dernier, point de mélancolie, au contraire. Sans doute la météo, enfin clémente, y est-elle pour quelque chose. Et quel plaisir de pouvoir ainsi passer son début de soirée à déambuler sur les quais, le long de cette Seine. Bien sûr, pour la bronzette, c’est encore raté, mais au moins je peux flâner, prendre mon temps, me laisser aller, savourer tout simplement : le fleuve, la ville, etc. La plénitude en quelque sorte.

lundi 4 juin 2007

Venise sous la neige

[Pour changer de Paris sous la pluie]

Le Café de la Gare est un endroit que j’aime beaucoup : une salle à taille humaine où l’on est vraiment près de la scène et des comédiens, aménagée de façon assez originale voire artisanale, ce qui donne une vraie âme au lieu, et cette cour, où l’on patiente avant de pénétrer dans la salle de spectacle et où on peut aussi profiter d’un restaurant avec terrasse (quand le temps le permets). De là, l’autre soir, on se serait cru au centre d’un cours de danse géant : toutes les fenêtres et portes - ou presque - donnant sur la cour résonnaient de pas, de mouvements, de notes, là pour un cours de danse espagnole, là pour un de salsa, etc…Eh, oui, on était bien en plein cœur de Paris. Seul regret, je n’ai pas croisé Armande Altai qui fréquente hante le lieu pour donner ses leçons de chant.

Bon, en même temps j’étais venu pour voir Venise sous la neige, une comédie de Gilles Dyrek. Comme souvent, le titre a un rapport très « capillotracté » avec le sujet…Il ne faut donc pas s’y fier pour faire son choix, encore que Venise et neige sont deux mots qui m’inspirent pour ma part beaucoup de bons souvenirs.
La pièce se déroule au cours d’un repas entre amis, au déroulement inattendu : un couple sur le point de se marier reçoit un ami d’enfance et sa compagne pour des retrouvailles qui s’annoncent forcément bien…sauf que l’ami d’enfance vient de se disputer avec sa compagne, Patricia, qui arrive donc furieuse à ce dîner où elle ne connaît personne. Et comme elle fait ouvertement la gueule et reste silencieuse, le couple d’amis la prend pour une étrangère qui ne parlerait pas la langue de Molière. Le début d’un quiproquo que Patricia va prendre un malin plaisir à entretenir, faisant alors voler la soirée en éclat (j’aurais presque envie d’essayer la même blague si j’étais sûr de pouvoir maîtriser le cours des choses).
Si le scénario est donc assez simple, la pièce n’en est pas moins drôle, servie par un quatuor d’acteurs dynamique et réjouissant, qui nous offre de nombreuses occasions de rire, parfois férocement.

Autre bon point, comme la pièce commence tôt (20h) et est assez courte, ça laisse largement le temps, en sortant, d’aller se faire un restau. Ce qui permet de prendre son temps contrairement aux fois où on dîne avant la pièce et où il faut alors se presser pour arriver avant le lever de rideau. Et comme le quartier ne manque pas de lieux à essayer, on est sûr d’y trouver de quoi passer un bon moment.
L’occasion cette fois de tester un énième italien, le Little Italy Café, rue Rambuteau, et de prendre - pour changer - des pâtes et un tiramisu, ma foi très bons. Et quand en plus c’est en charmante compagnie, ça donne une soirée bien sympa. On regrette juste alors que le dernier métro soit si tôt et qu’il faille aller bosser le lendemain !

Malédiction

[Encore une fois victime du Made in China…]

Le mois de mai aura été pluvieux. Qui dit pluie, implique parapluie, assurément l’accessoire indispensable et tendance de ces dernières semaines.
Mon problème avec les parapluies, c’est qu’ou bien je les oublie quelque part, ou bien ils se cassent. Résultat, je dois en acheter plusieurs par an. Le record fut atteint lors de mon séjour à New York, fin novembre, lorsque j’ai du en acheter 3 en 48h, victimes de la nature déchaînée qualité légendaire des produits made in china…

Mais le week end dernier, j’ai fait encore mieux.
Au sortir d’un brunch copieux, je décide de braver la pluie et de prendre un peu l’air. Problème, pour changer il pleut et j’ai laissé mon parapluie chez moi. Qu’à cela ne tienne, je décide donc d’en acheter un. Encore faut-il trouver une boutique vendant des parapluies ouverte en ce dimanche ; pas évident en plein Marais. Heureusement, le magasin à arnaques touristes de Beaubourg vient à mon secours, en me rackettant prélevant de 5 € au passage. On appelle ça une bonne affaire… (En plus je les soupçonne d’augmenter les prix en fonction de la météo – le yield management appliqué aux parapluies, il fallait y penser).

16h23min00s : je sors du magasin et déploie la bête

16h23min45s : alors que j’ai à peine fait 30m, un simple coup de vent pas bien méchant retourne mon abris de fortune

16h23min50s : je le remets en place et constate alors les dégâts : une baleine cassée, 2 autres mal en point, un manche qui a du jeu…Le diagnostic est évident : état critique, c’est le début de la fin.

Après moins de 50 s. d’usage, mon parapluie est donc décédé. Un concept est né : le parapluie jetable, à usage aussi unique que bref. Tant pis pour moi, il me faudra affronter la pluie.
En tout cas, si le concept de bravitude s’applique à ceux qui vont sur la Grande Muraille, il pourrait aussi s’appliquer à ceux qui utilisent les parapluies chinois...

Ma rencontre avec Sharon (suite (et fin))

[Ou comment j’ai ruiné toutes mes chances]

Réception de Sharon et de son type (dont j’ai oublié le nom mais on s’en tape un peu…). Il s’agit de parler peu mais de parler bien.

Comme un pressentiment, j’ai bien senti en commençant ma phrase que j’allais buter sur quelque chose. Mais bon, une fois lançé, plus moyen de s’arrêter ; il faut as-su-mer, aller jusqu’au bout, comme si de rien n’était...:

« Good morning Madam, Sir. […]. I will accompany you to […] »

Oui, « to accompany », même avec une tentative de prononciation avec accent américain du plus bel effet, ça peut difficilement traduire accompagner, ni même avoir un quelconque sens dans la langue de Shakespeare….
Le tout pour me souvenir, 2min plus tard, qu’il y avait juste le verbe to escort. En plus, proposer à l’héroïne de Basic Instinct d’être son escort, c’eût été plutôt piquant :)

Malheureusement pour moi, il semble que mon anglais me trahisse de préférence quand je m’adresse à une star plutôt que quand je parle à une mamie de 80 ans…

vendredi 1 juin 2007

Mon Festival de Cannes (mode j’me la raconte on)

Aujourd’hui j’ai vu (oserais-je dire « je me suis occupé de ») Sharon (Stone, of course).
Ok, pas de quoi faire un infarctus, surtout que je lui ai à peine parlé (enfin si l’on peut dire), mais ç’est tout de même plus glamour que quand je croise Bérengère et Daniel…souvenez vous, un des couples de l’Ile de la tentation l’année dernière…[Et puis en ces temps de sevrage forcé d’Internet et donc de « bloggage », ça me permets de faire un billet en 5 minutes pendant que je sirote mon milk shake au McDo du Louvres].
Bon, j’ai quand même mis 30 s. à la reconnaître (en même temps, je savais pas qu’elle devait venir); l’espace d’une ½ seconde, j’ai meme cru que c’était Victoria Beckham (l’effet lifting sans doute) qui elle pour le coup fait quand même peur…Mais bon le mec qui était avec elle ne ressemblait pas à David et puis les lunettes Dior m’ont mis sur la voie. Faut dire qu’étonnament elle se trimbalait avec deux sacs de voyages dignes de M. et Mme tout le monde ; même pas du Vuitton ou du Gucci…Pff, si les stars n’assurent plus les essentiels de stars, ou va-t-on ???!

Verdict : un peu moins belle que dans les films ou la pub (merci le maquillage, la lumière et photoshop) mais une silhouette quand même pas mal pour son age ; et en plus contrairement à d’autres (pseudos) personnalités françaises que je peux croiser, elle se la pète pas…
A l’heure qu’il est, Sharon est en route pour L.A. ; elle a manqué Brad (Pitt), qui arrivait lui de Montréal…

mode Public – Closer off