mardi 31 juillet 2007

Comment briser une vocation

Il y a quelques années, France 3 avait eu la mauvaise idée de nous virer celle qui avait su donner un nouveau ton à la cuisine, à mi chemin entre orgie culino-sensorielle, déclaration amouro-sadique au monde animal (souvenez vous de ces pauvres anguilles qu’elle n’arrivait pas à achever parce que « ça a la vie dure ces bêtes là ») et retenue toute gasconne (le doigt d’Armagnac qui était en fait une demi-bouteille).

Heureusement, pour la remplacer, on avait trouvé la perle rare en la personne de Joel Robuchon et son non moins célèbre gimmick « Bon appétit bien sûr ! ». Rien que pour ces quelques secondes de bonheur, il pouvait m’arriver de guetter le moment fatidique où la formule magique serait prononcée, avec ce charmant cheveu sur la langue qui donnait tout son cachet à cette réplique culte. Et voilà que je découvre il y a quelques jours qu’il faudra désormais s’en passer, l’émission passant à la trappe.

Alors oui, je m’insurge. Comment vais-je trouver la volonté de me mettre aux fourneaux si on me supprime les rares personnes qui réussissent à me convaincre que faire la cuisine peut aussi être tout autant jouissif que la manger ??
Il y a urgence, cela fait bientôt deux mois que je n’ai pas touché une casserole ; encore un peu et je ne saurai plus m’en servir.

Aaarf, heureusement qu’il reste la délicieuse Valérie Lemercier pour me redonner l’envie de montrer moi aussi mes talents de cordon bleu :

(A part ça, mon combat « Manger mieux pour vivre plus » continue !)

vendredi 27 juillet 2007

Coming soon...

Bientôt une nouveauté par ici, héhéhé…RDV dans quelques jours si tout va bien !

En attendant, voici un teaser (catégorie bricolage mais faut bien commencer hein...) :


mardi 24 juillet 2007

Ma première bonne grosse honte en public



Sur son blog des premières fois, Fcranck consacre notamment un volet aux premières hontes et c’est tordant à lire. Du coup, ça m’a donné l’idée de replonger dans mes souvenirs pour tenter de retrouver la première belle affiche que je crois m’être payé.

Quand j’allais en vacances chez ma grand-mère à Trou-du-cul-du-monde, une des rares attractions de la semaine c’était…la sortie à Leclerc…(oui, vous ne rêvez pas).
L’occasion de voir enfin un peu de vie, de croiser plus d’êtres humains que de vaches, de retourner quelques instants à cette chère société de consommation. Bon, bien sur rien à voir avec mon hypermarché de ma ville à moi mais c’était déjà mieux que la supérette du village tenue par Josiane-je-souris-jamais et ses 2 caniches à la con.
Par contre faire les courses avec ma grand-mère, c’était pas très funky. Liste en main, elle filait vers ses rayons alimentation sans jamais prendre la peine de s’arrêter devant le Nutella, le Coca, les gâteaux, les jouets…Si déjà on avait droit à nos céréales préférées on pouvait s’estimer heureux et quand on avait droit à l’original (les Kellog’s plutôt que la sous marque) c’était la fête (bon, à sa décharge, mamie en avait un peu marre de collectionner les paquets de céréales pleins pour le jouet offert avec) ! Du coup, plutôt que de pousser le chariot, je filais au rayon journaux-magazine (oui, j'étais ingrat en plus).

Ce jour là, comme à mon habitude j’avais fait un vaste tour d’horizon des présentoirs. Le problème c’est qu’à 12 ou 13 ans, quand on a encore de très hautes ambitions (« un jour, je serai président »), ça le fait pas d’avoir certaines lectures. Alors, quand je lisais un magazine indigne de mes aspirations (genre Voici ou Gala), je le cachais derrière un autre de facture bien plus convenable (Le Revenu, Beaux Arts magazine). En plus, ça me permettait d’en jeter un max au milieu de ces autochtones qui s’arrêtaient souvent au rayonnage du bas, vous savez celui où on trouve les journaux TV, people et pour adolescentes attardées ou hystériques (ça va souvent de pair).

Par contre, j’avais oublié un détail : la caméra de surveillance.
Au bout d’un bon moment, je fus interrompu dans ma lecture philospohique par un ersatz de gardien de sécurité, un jeune sans doute là pour l’été, qui avait visiblement le niveau intellectuel pour le job mais même pas l’apparence physique. Après s’être présenté, il me demanda de lui montrer les journaux que j’avais lu. Surpris et déjà un peu rougissant, je l’orientais vers les quelques lectures de qualité que j’avais faites (oui, ça m’arrive aussi) mais il cherchait visiblement plutôt celles que je prenais justement la peine de dissimuler. Après quelques secondes, il sortit du linéaire un magazine que j’avais eu l’erreur de ne pas remettre à sa place en m’apostrophant bien fort : « Et tu lisais ça aussi. Tu sais que c’est un journal pornographique, interdit au moins de 18 ans ?! ».
Ça y est le mot était laché : « pornographique » ! Si jeune et déjà pervers, obsédé, etc…Tout le rayon était déjà retourné me regardant mi-choqué mi-amusé et suivait, avec la discrétion habituelle des gens qui s’occupent surtout des oignons des autres, mes vaines tentatives de dédouanement. Car, oui, 11 ans après, je l’affirme encore : ce n’était pas un journal de cul ! Juste une revue satirique à la Fluide Glacial contenant caricatures, BD légères et parodies de pub. Je me souviens juste avoir aperçu une paire de seins en photo, c’est dire…D’ailleurs, je me rappelle avoir trouvé ce canard, certes tout en haut des rayonnages, mais surtout à côté de La Revue des Antiquaires. La preuve que ça devait être chaud…En plus, il n’y avait pas me semble t-il (et à mon grand regret) de magazines olé-olé dans ce supermarché, sans doute pour ne pas choquer les bonnes âmes du coin.
Après avoir subi 5 minutes de honte devant public et sans avoir pu faire entendre au représentant de la morale que la lecture de ce magazine n’avait rien de répréhensible, je fus bon pour la deuxième couche, celle qui parachève le travail. Ma grand-mère arriva pour venir me dire qu’elle avait fini et fut alors instantanément apostrophé par l’agent de sécu qui lui brandit le journal à la tête en répétant bien fort que je lisais des magazines « pornographiques et que [c’était] interdit par la loi »…Je n’étais plus rouge mais écarlate. De toute façon, je ne faisais même plus attention à ce qui se passait autour de moi, je pensais juste à fuir, sortir, au plus vite. Ma grand-mère coupa court à la discussion avec l’agent et nous partîmes sous les commentaires et la vindicte populaire, moi bafouillant qu’il racontait n’importe quoi, elle m’assurant (hypocritement ?) qu’elle me croyait et qu’il faisait du zèle, ce qui lui vaudrait une lettre de réclamation qu’elle ne manquerait pas d’envoyer à la direction du magasin. Problème, elle avait juste vu le titre du magazine, « Zoo » (si je me souviens bien), et les déductions qu’elle pouvait en faire m’inquiétaient au plus haut point (« obsédé et zoophile en plus ! »)…

Evidemment, une honte ne valant que si elle est partagée, nous étions à peine sur le parking du supermarché que Mamie s’empressa de raconter ma mésaventure à Mme Machin que nous croisions. Quelques jours plus tard, ma tante cette fois me proposa de l’accompagner faire les courses ; comme je déclinai (mystérieusement !) la proposition, elle crut bon d’ajouter : « viens, tu pourras aller au rayon journaux lire les magazines pornos »….Ca y est le téléphone arabe avait commencé…

2-3 années plus tard, je fus surpris par ma mère alors qu’une photo de mec à poil s’étalait en large sur l’écran de l’ordinateur familial. Je crus bon de bafouiller je ne sais quelle excuse à la con (oui, je regardais des photos de voitures quand j’ai ouvert un répertoire « perso » et y a cette photo qui est apparue »), m’enfonçant encore un peu plus. Heureusement pour moi, ni elle ni mon père ne soupçonnaient l’existence des dossiers « Historique » et « Temporary Internet Files »…Depuis, j’ai appris à nettoyer les traces de mon passage (et surtout j’ai mon ordi portable où je ne laisse personne ou presque rentrer !)…

lundi 23 juillet 2007

"Sacha, c'est chouette". Le reste aussi.

Anniv’ oblige, je me suis fait plaisir en m’achetant un coffret DVD que je reluquais avec envie depuis un certain temps : Muriel Robin se plie en quatre. Autrement dit l’intégralité ou presque de ses spectacles. Soit un certain nombre de sketches que je connais presque par cœur mais que j’ai toujours autant plaisir à écouter et plein d’autres à découvrir (mais j’ai à peine eu le temps pour l’instant) dont celui-ci qui m’a bien faire rire : Sacha.
Je vous laisse découvrir. Pendant ce temps je pars aux champignons...Avec mes mouffles... ;)

samedi 21 juillet 2007

23 + 1 = 24

Ca pourrait être un jour un peu différent. Et quelque part, c’est un jour comme les autres ou presque.

C’est un jour où tout ne pourrait être que joie et allégresse. Et en même temps c’est un jour où, parfois, on regarde en arrière, on réfléchit, trop peut être. Et alors la joie peut presque devenir mélancolie. Le temps qui passe trop vite, les rêves qui n’en sont plus, les illusions qui s’amoindrissent. Cette enfance qui s’éloigne, ce monde adulte qu’on ne peut plus ignorer et cette envie – ou crainte – qu’on a de faire des allers-retours de l’un à l’autre.
L’occasion aussi de parcourir cette année qui vient de s’écouler. Beaucoup d’imprévus, certains bons, d’autres moins. Une situation présente qui, sous tel ou tel angle, n’est pas forcément celle imaginée et/ou souhaitée il y a un an. Et cet avenir, droit devant, dont on connaît certes quelques contours mais qui reste encore bien mystérieux sous d’autres.
Bref, de quoi être quelque peu troublé et donc, d’une certaine façon, moins léger que la circonstance ne pourrait le laisser penser.

C’est un jour que certains aime fêter avec plein de gens autour. Personnellement, j’aime beaucoup mieux célébrer celui des autres. Même avec la famille, les amis, je suis presque gêné de sentir ces regards, cette attention sur celui qui est censé être la personne du moment, du jour. Sans compter que je me trouverai presque indécent d’accepter ou d’organiser moi-même cette mise en avant. Dans un contexte professionnel, c’est autre chose; je ne suis pas vraiment moi sinon le rôle public que je joue. Dans un contexte privé, c’est autre chose ; l’individu ne peut plus se cacher. Et c’est dans ses moments que je peux avoir tendance à moins contrôler mes émotions, ce que ma tendance naturelle cherche justement à éviter, par excès de pudeur sans doute. Face à ce public, tout remonte plus facilement – on rougit, on a les yeux qui s’embuent, la voix qui hésite – là où seul on intérioriserait tout. La dernière fois que je suis retrouvé dans cette situation, lors de mon pot de départ, l’année dernière je me suis senti particulièrement bête alors qu’en fait c’était juste sincère et quelque part touchant. La vision de tous ces collègues rassemblés face à moi m’a touché et en même temps fait prendre conscience de ce que j’allais quitter, de tous ces bons moments partagés. Et quand on m’a réclamé un discours, alors que je n’avais juste qu’à prononcer les banalités habituelles, pas un mot n’est sorti de ma bouche ; impossible d’articuler quoi que ce soit. Mes yeux aussi trahissaient l’émotion. Dans ces moments j’aurais envie de disparaître, comme s'il ne fallait pas afficher son humanité.

Alors pour aujourd’hui je me suis bien gardé d’organiser quelque célébration. La famille est loin et, honnêtement, ne me manque pas, même en ce jour; les coups de téléphone suffiront. Ma liberté est ici. Quant aux amis, je les verrai mais comme si de rien n’était et je serais assurément gêné quoique touché si une surprise m’attendait. Non, ce jour j’aurais plutôt juste envie de le vivre et de le partager de manière intime et intimiste. Une envie de se faire plaisir et en même temps de faire plaisir à l’autre le cas échéant, parce que les deux sont liés. Cette année, je crois que je me contenterai d’un plaisir solitaire (pas de mauvaise interprétation… !) ; un petit tour à la FNAC, dans les grands magasins et un détour par une pâtisserie (Ladurée ?...mmmmh…). Dans tous les cas, impossible de ne pas se régaler d’un gâteau, gourmandise oblige. A moins que je ne me fasse une indigestion de crème Chantilly, un de mes pêches mignons. Ou les deux. De toute façon, maintenant que je vélibe à mort, je peux tout me permettre !

On est fan ou on ne l’est pas

Retour de soirée cette nuit. Arrêt rue de Rivoli, à la librairie W.H. Smith, où la tension monte. Il est 00h50min. Plusieurs centaines de personnes font la queue, certaines vêtues d’étranges costumes de sorciers, de capes…Dans l’obscurité on pourrait presque les prendre pour les gothiques de Chatelet mais non, il s’agit d’un autre mouvement. De temps en temps des cris fusent, émis par quelques pucelles échappées d’un concert de Tokio Hotel. L’ambiance est bonne enfant, le mélange des gens très hétéroclite : beaucoup d’anglo-saxons, des adolescents, quelques enfants, de vieux monsieurs en costumes cravate...
Et puis soudain, à 00h59min et 40s, un décompte commence ; à « 0 », les hurlements fusent, les flashs crépitent. Les premiers à sortir munis du précieux trésor reçoivent applaudissements, regards envieux et témoignages de sympathie de toute sorte. On s’embrasse, on se congratule, on se prend en photo.
Les autres attendent patiemment leur tour ; certains vont probablement attendre de longues heures pour rien tant il y a de monde. Les autres sont partis pour une nuit blanche. Des provocateurs passent en criant « de toute façon, il meurt » ; ils se font huer.
C’était « Vis ma vie de fan d’Harry Potter », à l’occasion de la sortie du et dernier tome. Je n’ai pas lu ni vu une seule de ses aventures (et il faudra être très persuasif pour m’en convaincre) mais j’aurai aussi l’impression d’avoir pris part à cet évènement planétaire. Sauf que moi, je serai bien incapable de faire 4h de queue pour un livre (ou quoi que ce soit d’autre). Alors, rien que pour ça, respect les fans !

jeudi 19 juillet 2007

« Aie confiance, crois en moi, tss tss… »



Depuis ma désillusion sur cette farce qu’a été le 07.07.07, je suis fâché avec les prédictions astrales. Mais bon, quand vraiment elles sont royales, il faut savoir mettre ses préjugés de côté ; on sait jamais...Aussi, vendredi dernier, j’ai presque osé croire aux sornettes de l’illuminée sévissant dans Metro avec son style inimitable [Thanos, on t’a reconnu ! Même sous cette énième identité ;) ] lorsque j’ai lu que la conjonction astrale me réservait grosso modo une journée exceptionnelle avec notamment mon « charme naturel [ qui serait] décuplé »…Je suis donc arrivé à mon travail plein d’allant, m’attendant à tout instant à vivre des moments hyper-intenses. Erreur. Un aéroport un vendredi soir au mois de juillet, ça n’a rien d’orgasmique, entre Mamie & Papi qui partent en voyage au même moment que tout le monde (comme quand on les retrouve à Monop’ à 20h alors qu’ils n’ont eu que ça à faire de la journée), les exilés qui rentrent au pays munis de leurs maigres baluchons de 32kg ou les mioches qui sont déjà en état de surexcitation alors qu’ils n’ont même pas débuté leurs 10h d’avion. Certes j’ai bien eu droit à quelques regards, sourires ou demandes mais rien de bien transcendant : pas de pourboire exorbitant, d’invitation de dernière minute à partir en voyage, ni même à partager un café en salle de repos…Visiblement, il n’y avait pas de vol pour la destination 7ème ciel ce soir là. Ou alors il y a des messages cachés que dans ma grande innocence je n’ai pas saisi…
Heureusement pour moi, un des points forts du charlatanisme c’est que la discipline est bien fournie en talents en tout genres prêts à faire généreusement don de leurs conseils avisés, solutions réalistes et paroles circonstanciées.
Et là est ma chance car je crois que le grand voyant – medium international dont on m’a vanté les mérites l’autre matin à l’entrée du métro est un membre émérite de cette Confrérie des Enfoiros.
Bon, j’hésite encore sur ce que je vais choisir vu je n’ai que l’embarras du choix au niveau des cas à traiter (sauf un ! )… Avec un peu de chance, il propose peut être un package « all inclusive », genre un ravalement de ma vie à la Relooking Extreme.

mardi 17 juillet 2007

En libertééééé


Je vélibe, tu vélibes, nous vélibons…Voilà assurément le verbe qui depuis 2 jours fait fureur à Paris, où les adeptes de la pédale peuvent s’en donner à cœur joie. Ca peut ressembler au remake des Parigots redécouvrent la vie mais il y a fort à parier que Vélib’ va vraiment lancer une nouvelle dynamique et pas seulement être un mouvement hype de quelque mois, tendance bobos.

Après avoir rongé mon frein depuis dimanche pour cause de travail ou de météo capricieuse, j’ai profité de sortir tôt du boulot pour enfin tester le système. Certes, 17h-20h, qui plus est en semaine, c’est sans doute pas le meilleur moment mais en même temps c’était l’occasion de voir s’il serait cantonné à un loisir de week end ou s’il pouvait vraiment « modifier » notre vie au quotidien.

Mis à part l’effet nouveauté qui me donnait super envie de l’essayer, la réponse n°2 ne me semble pas irréaliste tant le dispositif m’a paru efficace et générateur d’une vraie liberté. Une fois le principe compris (2 min suffisent), on prend son vélo à un endroit, 30 min plus tard on s’arrête pour faire une course ou boire un coup, puis on reprend un vélo à l’arrêt le plus proche et ainsi de suite. Plus besoin de revenir là où on a laissé son vélo, plus besoin de craindre de se le faire piquer, plus besoin de se taper le retour si on est ivre mort. En plus, les stations sont vraiment nombreuses si bien qu’on n’a pas besoin de les chercher ; on tombe dessus par hasard. Pour ma part, j’ai été ravi de constater que mes points stratégiques ont leur station Vélib’: Rambuteau, Rue des Archives et bien sûr Place St Opportune (par contre station bondée, happy hour time oblige); on pourra enfin se rendre à vélo à ses rendez vous ! En plus, ça donne tout de suite une image sympa, le mec mi-sportif mi-bohème, une sorte d’anima sane in corpore sano avec une touche de décontraction en plus. Et au retour, au moment de la question fatidique « tu prends quelle ligne ? », on pourra sortir : « aucune, j’ai mon Vélib’ qui m’attend ; ça te dit que je te dépose ? » (bon après il faut arriver à tenir à 2 sur la selle (l’occasion de se rapprocher en même temps) et prier pour que son appart ne soit pas aux Buttes Chaumont…).

J’avais aussi quelques appréhensions à circuler à vélo dans Paris et force est de constater que j’ai plutôt eu l’impression de me promener. Certes, fidèle à ma Suzanne Mayer attitude, j’ai failli me vautrer 2-3 fois (j’ai pas eu de bol non plus car le premier vélo que j’ai pris était en fait crevé d’où des sensations bizarres pendant quelques secondes (« quelle camelote leur vélos…»)), la circulation se fait parfois de manière hasardeuse (genre quand on découvre un sens interdit au dernier moment ou qu’on oublie le passage piétons), mais on se sent enfin partie prenante de la chaussée et plus uniquement un parasite pour les autres occupants (on verra si je pense toujours ça ce week-end après avoir testé la Concorde…). C’est d’ailleurs très marrant de se retrouver à plusieurs cyclistes au feu rouge ou en file indienne ; ça donne un aspect communauté très sympa, sans compter les jeux de regards et amorces de dialogue (y compris avec les piétons); il y a fort à parier que la technique drague de l’été, ça va être le coup du vélo : « vous avez l’arrière tout raplapla, je peux vous donner un coup de pompe peut être ? », « quel beau style vous avez en danseuse… », « avec vous, je sens que j’aurais envie de grimper autre chose que la butte Montmartre ». Ca sent le tête à queue et le dérapage contrôlé tout ça….A quand les tandems Vélib’ ?!!

Et puis, un peu comme le double effet Kiss Cool, non seulement Vélib’ est sympa mais en plus c’est bon pour notre corps, particulièrement les jambes et les fessiers. Fini les séances d’abdos fessiers devant les clips de M6 au réveil !

Au final, 3 séances de 30 minutes, entre Trinité, Châtelet, Ecole Militaire, Bonne Nouvelle et Europe, ont suffi pour faire de moi un adepte (en même temps, c’était prévisible : je suis un peu dans la cible type) ; j’avais pas envie de m’arrêter et j’avais plutôt tendance à prendre les itinéraires bis. Et que ce soit le long des quais ou aux Invalides, cheveux au vent et lunettes de soleil au nez, on découvre une autre ville et, surtout, on s’y sent bien (j’aurais pas dit la même chose hier vu la météo). Dorénavant, jamais plus sans mon Vélib’. Pour aller shopper, dîner, boire, sortir, etc…Mes amis ont intérêt à s’y convertir.

Et vous, le week end prochain, vous faîtes quoi ? Moi, je vélibe !

(les photos à la fin du week end car Suzanne Mayer attitude oblige je n’ai pas le talent de certains bloggeurs capables de tenir le guidon d’une main, l’appareil de l’autre, et par-dessus de faire des commentaires à la Nelson Montfort ;) )

lundi 16 juillet 2007

Habits de lumières pour la Dame de Fer

[« la Tour Eiffel…la Tour Eiffel…je la voulais et je l’ai eu »]

En ce week end non chômé pour moi, j’avais décidé que rien ou presque ne m’en empêcherait ; j’ai peut être raté pèle mêle le défilé militaire, le bal des pompiers, un pique nique sur le Champ de Mars, une sortie au Parc Astérix, le premier jour de Vélib’, etc, mais au moins j’ai suivi mon 1er feu d’artifice au pied de la Tour Eiffel. Et quel moment ! Un embrasement en musique et en lumière, le pendant plus poétique et beaucoup moins beauf d’Allumer le feu.

Mais tout ceci ne fut pas sans efforts :
…Sécher une heure de boulot et prier qu’on ne découvre pas ma « pause-repas » effectuée à 30km de mon lieu de travail…
…Suffoquer dans le RER coincé entre Robert, Monique et leurs amis, dans un doux parfum aux notes fraîches et boisées d’aisselles en folie agrémentées de touches exotiques et épicées de Ricard…
…Courir dans son uniforme, mocassins aux pieds, sur la pelouse des Invalides pour arriver à temps, avec la grâce et la discrétion de Pamela Anderson sur la plage de Malibu (les prothèses mammaires en moins)…
…Renoncer au sandwich chipo-merguez et risquer l’hypoglycémie parce que courir le ventre plein ça rend quand même moins aérodynamique…
…Téléphoner, textoter des dizaines de fois pour essayer de retrouver ses amis…parmi 600 000 personnes (« Tu vois la petite fille avec le t-shirt rose sur les épaules de son papa ? » « Oui ! Elle a bien une écharppe verte ? » « Non » « Alors, on parle pas de la même…»)…
…Tenter de garder son calme face à leur brillant sens de l’orientation (« Oui je vois le panneau RTL mais il y en a au moins 3 alors duquel parles-tu ???! ») pour finalement se résoudre à les retrouver après le feu…
…Dire Goodbye [à] Marylou, même sans perruque blonde et lunettes blanches (c’était pas trop raccord avec le costard)…
…Chanter On ira tous au Paradis

Et le Paradis, quelques minutes plus tard, on y était presque.

Cette année le feu d’artifice avait pour thème « les musiques de films ». Sur fond de B.O. tirées notamment de Star Wars, Indiana Jones, In the mood for love, Pulp fiction, Amélie Poulain, L’homme à l’harmonica, etc., la Dame de fer s’est vu parée des plus belles parures, dans un ballet de lumière harmonieusement réglé sur les notes. Magique, tout simplement.

dimanche 15 juillet 2007

Mieux que Sarko

Normalement ma journée de travail fait 8h.
En pratique, on me laisse partir au bout de 7h (mais je reste payé 8h bien entendu !).
Hier, j’ai décidé de partir au bout de 6h, histoire de ne pas rater le feu d’artifice ; le tout avec la complicité de mes collègues et sans en demander l’autorisation à mes supérieurs (dont la réponse aurait de toute façon été négative).
Et sur les 6h passées à mon poste (ou en pause; il faut bien quand même !), j’ai surtout fait de la présence puisque j’ai du travailler de manière effective pendant 1h30 à tout casser (en même temps, c’est tellement chiant de n’avoir rien à faire qu’on devrait presque être payé davantage pour notre patience).
Enfin, comme on était le 14 juillet, j’ai été payé double (triple serait plus juste ; c’est quand même la fête nationale…).

Ma nouvelle devise, c’est Travailler moins pour gagner plus.
Avec ce concept, dans 5 ans, je suis à l’Elysée.
Mon slogan de campagne est déjà prêt:
« Avec Nicolas, contentez vous de ce que vous avez déjà,
Avec Meteor, obtenez bien davantage encore ! »

samedi 14 juillet 2007

Summertime




Si je finis par m’habituer au fait de voir chaque jour des milliers de personnes partir en voyage vers les 5 continents, ça ne m’empêche pas de ressentir régulièrement une certaine frustration de rester au sol quand d’autres s’envolent sous mes yeux pour Hong Kong, Sydney, Rio ou San Francisco.
Tandis que les écrans affichent leur litanie de « boarding », « last call » ou « take-off », une voix mystérieuse et suave appelle les passagers du « vol AF008 à destination de New-York/JFK, [pour un] embarquement immédiat porte E63 » pendant que les vahinés tahitiennes défilent devant moi en tiaré et couronnes de fleurs sur le chemin de Papeete ; j’en suis réduit à faire fonctionner mes sens et surtout mon esprit pour partir moi aussi en voyage. Bien sûr, j’ai souvent envie de piquer le billet du passager mais "voler, c’est mal" alors je me contente de rêver naïvement qu’une bonne âme va me proposer, au débotté, de m’emmener dans ses bagages (en première et dans des palaces of course).

Maintenant qu’on est de plein pieds dans la période des grands départs, les business(wo)men ont cédé la place aux touristes – familles, couples, bandes d’amis – dont le défilé permanent me rappelle cette réalité que je ne connaîtrai pas cet été encore : les vacances. Certes, je suis habitué à passer mon été au boulot, et il faut reconnaître que cela me convient assez bien, mais en même temps plus les jours passent et plus je sens que 1 ou 2 week end-breaks prolongés auraient été appréciables. Surtout, tôt ou tard, je vais être légèrement frustré de ne pas profiter de la mer, ne serait-ce que quelques heures, et ce malgré les ignobles créatures qui y habitent. Allez, il me reste l’Aquaboulevard…

Habituellement, dés que je reviens d’un séjour, à l’étranger ou pas, j’en programme un autre ; ça m’aide à patienter. Néanmoins, depuis 6 mois, des éléments divers et variés m’empêchent de faire plus que des plans un poil tirés sur la comète ; j’ai ainsi du renoncer à 2 ou 3 opportunités de voyage à l’étranger et je doute de pouvoir en concrétiser une autre d’ici la fin de l’année, faute de véritable occasion ou de créneau. De même, j’ai souvent envie d’un plan plus ou moins fou qui se déciderait en dernière minute, entre coup de tête et surprise, mais, là aussi, les contraintes ne sont pas nulles. Enfin, sait-on jamais…Et puis, obstacle en moins, les milliers de miles accumulés sur ma carte de fidélité me rendent virtuellement possesseur d’un ou plusieurs billets d’avion vers n’importe quel point du globe ; c’est déjà un début ! De toute façon, si ça n’est pas en 2007, ce sera en 2008 ; mon passeport est prêt. En attendant, je continuerai de jouer l’agent de voyages pour mes amis ou ma famille tout comme je voyagerai – par la pensée du moins – grâce aux cochonneries souvenirs qu’ils ne manqueront pas de me ramener.

Et puis, tout n’est pas si noir : je passe quand même mon été à Paris, the place que the world entier nous envie (ou alors c’est qu’ils n’ont aucun goût). En plus, on arrive dans la meilleure période pour en profiter, si toutefois le temps veut bien y mettre du sien: 14 juillet – 15 août. Sans compter le retour de Paris-plage et l’arrivée de Vélib ! Rrôooh, ça sent les séances farniente à The-Beach-sur-Seine et les chevauchées fantastiques à pédales à plein nez… !!!

vendredi 13 juillet 2007

Puzzle (6)


Puzzle (5)

jeudi 12 juillet 2007

Le ridicule ne tue pas, il vous rend plus fort. Normalement...

De part leur aspect irrationnel les phobies peuvent être souvent très connes. J’ai ainsi en tête l’exemple de cette copine qui à une aversion limite pathologique de l’éponge ou de ce quinquagénaire qui panique à la vue du moindre papillon. Devant ces histoires, je suis à chaque fois dubitatif et moqueur. Sauf qu’en la matière je suis l’hôpital qui se fout de la charité. Ainsi la seule véritable phobie que j’ai eu (et qui n’est pas encore totalement dissipée) est tout aussi ridicule qu’absurde. Si certain ont une peur bleue des serpents, mygales, etc., moi j’ai peur…des baleines… !!!

Je devine déjà des sourires en coin mais force est de constater que cet animal aux vertus prédatrices et carnivores bien connues m’a traumatisé pendant des années. Pendant longtemps la simple vision d’une baleine à la télé ou en photo dans un livre suffisait à me faire fuir à l’autre bout de la maison. Ca a été un long travail que d’apprendre à fermer les yeux le temps de la séquence ou de tourner la page…Et puis j’avais systématiquement l’appréhension de tomber sur la bête maudite au moindre reportage télé à thème marin ou animalier. Et c’était encore plus traumatisant d’être ainsi pris au dépourvu car j’étais alors bon pour une bonne séance de cauchemars. Combien de Thalassa ai-je ainsi dû manquer ou arrêter de regarder parce qu’il y avait un risque que durant ½ s une baleine apparaisse à l’écran. Et autant dire que le vendredi soir s’en trouvait foutu parce que chez mes grands parents Thalassa c’était la seule émission ou presque qu’on était autorisé à regarder, et la télé la seule occupation. Mais j’avais beau prendre sur moi, pas moyen d’affronter cette vision. A chaque fois, j’avais l’impression que la bête allait sortir du poste ou de la photo et se retrouver face à moi, sans doute pour m’engloutir ou simplement jouer avec ma peur. Même à Disneyland Paris, j’avais été légèrement pris de panique quand, dans l’atmosphère enchanteresse de Pinocchio, je m’étais soudain retrouvé face à Moby Dick. Aaaaaaaaaaargh !!! Mais ce n’est rien à côté des sueurs froides que je pouvais avoir dans mon lit, une fois couché : si par malheur la mer venait à être un élément de mes pensées ou de mes rêves, il était sûr et certain que par ricochet je penserai à une baleine ; et là, tout seul dans la nuit noire, perdu dans l’immensité de l’océan sur mon frêle esquif (ndlr : mon lit), j’étais bon pour vivre un remake de Fear Factor. Bon, par contre, j'arrivais à manger le sel "La baleine"...

Par ailleurs, cette phobie a quelques répercussions pratique dans ma vie, heureusement amoindries par le fait qu’on ne croise pas non plus des baleines à tous les coins de rue, au quotidien. Alors que je n’ai jamais peur en avion, je n’ai pas l’esprit totalement tranquille quand je suis sur un bateau, fut-ce un super-ferry de plusieurs milliers de tonnes. Certes, en grandissant j’ai fini par accepter l’idée qu’une pauvre baleine, malgré toute sa sadique volonté de balancer les passagers à l’eau, ne pourrait renverser un tel mastodonte. Néanmoins, en cas de naufrage, ce serait autre chose : l’idée de me retrouver sur une frêle radeau de survie en pleine mer ou directement à l’eau, le tout à quelques kilomètres d’une possible baleine égarée qui ne manquerait pas de venir me rendre visite (on sait tous que la baleine recherche le contact avec les êtres humains !) m’effraie au plus haut point. Rien que pour ça, je pense que si j’avais été sur le Titanic, j’aurais fait une crise cardiaque avant même que le bateau ne sombre définitivement. De même, quand je suis tranquillement en train de nager à la plage, il peut soudain m’arriver de devenir un poil parano ; pour peu que l’eau perde en clarté et/ou que je me trouve à côté d’une zone sombre pour cause de présence d’algues ou de rochers, je vois le mal arriver : et si une baleine surgissait des profondeurs (3m !) et venait me happer pour m’emporter à tout jamais dans ses entrailles ? Ca beau être une probabilité très élevée (j’ai jamais cru moi à la baleine qui ne se nourrit que du plancton ; comment ferait-elle pour être aussi grosse en ne bouffant que ce truc microscopique, hein ?), j’ai alors une forte envie de regagner la terre ferme.

Depuis quelques années, j’arrive néanmoins à dominer un peu ma phobie ; le contact prolongé de la population américaine m’y a sans doute aidé, en me permettant de côtoyer au plus prés la baleine sous sa forme humaine…De plus, bizzarement, les 2-3 fois où j’ai l’occasion de voir en vrai des baleines (lorsque je prenais le bateau pour aller en Corse), je n’ai pas eu peur du tout, au contraire. Par contre, de là à ce qu’on m’offre l’Encyclopédie de la Baleine, il y a encore de la marge ; ce n’est même pas la peine d’y penser ! (D’où aussi l’absence d’illustration pour ce billet ; l’effort était trop grand !).

NB : si vous connaissez un bon thérapeute…

Puzzle (4)

mercredi 11 juillet 2007

Puzzle (3)

Puzzle (2)

mardi 10 juillet 2007

Puzzle (1)


dimanche 8 juillet 2007

Ne vois tu rien venir ?

Certes on avait échappé il y a quelques années aux sombres prédictions de Nostradamus si brillamment interprétées par Paco Rabane (souvenez vous, la chute de la station Mir quelque part dans le Gers…(il est vrai qu’on aurait du se méfier vu que le même prétend aussi avoir été, dans une vie antérieure, une prostituée, qui faisait notamment des fantaisies buccales au sémillant et déjanté E. Balladur sous les arcades du Palais Royal…)). Certes Elisabeth Teissier est plus connue pour ses consultations privées avec Tonton, pendant lesquelles elle n’aurait pas touché que des boules de cristal, que pour la justesse de ses prévisions. Certes la partie rationnelle de ce qui me tient lieu de cerveau m’empêche de croire à l’astrologie et à tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin. Mais voilà, hier nous étions le 07.07.07 et à ce titre j’espérais donc un bouleversement – positif bien sûr – dans ma vie…ou du moins vivre quelques moments moins ordinaires.

Je n’étais d’ailleurs pas le seul à croire au côté paranormal de ce jour à en juger par le nombre record de mariages prévus à cette date fatidique ou la ruée vers la super cagnotte du Loto et autres attrapes gogos.

Pourtant, si j’avais fait l’effort de me réveiller, force est de constater qu’à 07h 07min et 07s, rien ne s’est produit. Alors que j’étais vautré dans mon lit, petit déjeunant d’une main et surfant sur le Ouaibe d’une autre, je n’ai pu que constater l’extrême banalité du moment ; pas d’apparition de l’ami Ricoré par ma fenêtre, pas d’email m’annonçant une divine nouvelle si ce n’est l’énième missive d’un soi disant ami africain qui m’est inconnu et qui me propose d’investir dans sa prometteuse société en lui communiquant simplement mes coordonnées bancaires, pas d’invitation de dernière minute pour le mariage d’Eva L. et Tony P., etc….Juste la désagréable sensation de devoir se lever pour partir travailler.
Quant au reste de la journée – notamment à la même heure version PM cette fois -, on ne peut pas dire qu’il ait été riche en surprises ou moments hors du commun ; si bosser un samedi est synonyme de chance et de joie intense, alors je n’en ai pas encore pris conscience et contient encore en moi mon enthousiasme, tout comme pour mon repas gastronomique chez Sieur Ronald ou mes 2h de RER bercée par les douces mélopées dont me gratifient si généreusement chaque jour mes chers musiciens roumains.

J’étais d’autant plus déçu que depuis quelques jours j’avais redonné un peu de crédit aux oracles de mon horoscope (oui, il m’arrive de le lire… ; on a tous nos faiblesses), ayant pu constater à 1 ou 2 reprises dans la semaine que l’interprétation que j’en faisais collait bien avec ce que j’avais envie de croire ou de lire leurs prédictions semblaient se vérifier dans ma vie.
Du coup, hier soir, en désespoir de cause, j’ai décidé de regarder les prévisions me concernant pour cette journée du 7 juillet afin de voir si quelque chose clochait, du genre Saturne qui n’est pas en harmonie avec Uranus…J’ai donc arpenté la toile à la recherche de mon thème du jour en version astro, numéro, tarot, chinoise, etc (bizarrement je n’ai pas trouvé de rubrique astro sur LeMonde.fr ou LesEchos.fr):

[Le Parisien]

« Cœur : vos amours se portent plutôt bien, très passionnés avec une compréhension totale [avant d’avoir « des amours », si je pouvais déjà en avoir un…]
Réussite : suivez votre ligne de conduite habituelle, côté budget [Et ma banque d’un monde qui change, elle va en penser quoi ??]
Forme : raide [A quel niveau ??!] »

[Yahoo]

« Vie privée : ***. Faites preuve de patience. Tout vient à point à qui sait attendre ! [Plus facile à dire qu’à faire]
Vie quotidienne : *. Bien que les autres puissent penser que vous vous voilez la face, en réalité vous savez vraiment ce que vous faites. Alors faites leur comprendre que vous n'avez pas de conseils à recevoir d'eux [Et vlan ! Ou comment perdre ses amis]
Votre chiffre porte-bonheur : 34 [Pourquoi plus 34 que 43 ou 74 ? Et où vais-je rencontrer ce chiffre dans la journée ? Tiens, si je me faisais 34 happy hours ? Je suis sur que je verrais la vie en rose ensuite…]
Votre couleur du jour : rose [cf. solution ci-dessus]
Le meilleur moment dans la journée : 10 h [pas vraiment mais si vous le dites…]
Atomes crochus : Gémeaux [Gémeaux, manifestez vous !] »

[Yahoo – horoscope chinois]

« Yin : Les planètes Moc Duc et Thien Hu conjugueront leurs influences pour donner une impulsion très favorable à votre vie amoureuse.
Yang :
Les rencontres se multiplieront, et vous pourrez faire des choix heureux. Fuyez les Chevaux. Recherchez les Buffles ou les Coqs, qui vous aideront à profiter vraiment de la vie. Ne coupez les ponts qu'après mûre réflexion : "On sait qui l'on quitte, on ne sait pas qui l'on prend" (proverbe français). »

Bon, comme on peut le voir, pas 2 prévisions ne se ressemblent, ce qui en dit long sur le crédit des pythies qui nous les fournissent…Euh, néanmoins, j’attends jusqu’à ce soir minuit avant de me prononcer définitivement car mon horoscope du jour est beaucoup plus favorable…On ne sait jamais !

Une Mado peut en cacher une autre

J’ai osé me moquer d’une icône et pour cela – et bien d’autres choses – j’irai certainement faire un tour au royaume d’Hadès.

Pourtant, si je dois faire moi aussi mon Confession tour, alors j’avouerai un engouement certain pour Mado…mais pas nécessairement celle que l’on croit.
Non, je veux parler de notre Mado, celle qui est bien de chez nous et qui nous régale de sa gouaille toute méridionale : Mado la Niçoise, alias Noëlle Perna.

Si vous n’avez jamais entendu ce petit bout de femme vous débiter sa salade niçoise, alors vous manquez quelque chose ; perso j’adôoooore tellement c’est truculent et je ne suis pas le seul, à en juger par les réactions enthousiastes des nombreuses personnes à qui j’ai prêté le DVD de son spectacle, faute à mon grand regret d’avoir pu la voir sur scène (elle est d’ailleurs en tournée dans toute la France jusqu’à la fin de l’année).

[Une seule réserve : tout tourne autour du personnage de Mado et d'une certaine atmosphère qui peut lasser, du moins à la longue. On verra dans le prochain spectacle s’il est possible de se renouveler…ou pas.]

Live Earth: les stars se donnent à fond...

...tellement d'ailleurs, que cela peut laisser des traces:

Si certains de ses fans les plus idolâtres l'appellent Maman, dorénavant Mamie semble plus adapté.

samedi 7 juillet 2007

"Revenue sur la planète des humains"

Le Monde publie un article-témoignage très intéressant et très émouvant sur la première greffée du visage, Isabelle Dinoire, dont l’opération, une première mondiale, avait fait la une de l’actualité il y a un peu plus d’un an.
L’occasion de constater les miracles de la médecine et d’écouter la « miraculée » revenir sur cette expérience, de l’accident à la renaissance. Ou comment elle confie son impression d’être « revenue sur la planète des humains ».
A la lecture, on ne peut qu’imaginer l’insupportable, de la douleur aux réactions des autres en passant par le regard que l’on peut porter sur soi en pareil situation et les questions que l’on ne doit pas manquer de se poser. Qu’il doit en falloir du courage pour revenir de si loin…
Les doutes, les interrogations se bousculent dans mon esprit comme j’imagine qu’ils se sont bousculés – voire se bousculent encore – dans le sien quant à ce recours, le seul possible, à la greffe, de ses implications pratiques aux considérations plus métaphysiques et/ou éthiques : Arrive-t-on à accepter le corps d’un autre, qui plus est pour un élément tel que le visage ? Quelle sensation peut on ressentir lorsqu’on se redécouvre, sous un autre jour, face au miroir ? Et l’entourage, comment peut-il réagir ?
Enfin, comment ne pas éprouver de la compassion pour cette femme qui, après avoir subi une telle épreuve, doit maintenant faire face à une traque médiatique, elle qui n’aspire qu’à la tranquillité et l’anonymat, pour vivre enfin une vie comme les autres.

vendredi 6 juillet 2007

Manger mieux pour vivre plus

Il est conseillé de manger au moins 10 fruits et légumes par jour.
Pour alléger ma conscience des quelques repas que je fais chez Ronald Mc Donald chaque semaine, j’essaye tant bien que mal d’appliquer moi aussi ce principe.

Et tout au long de la journée, je compte :

Orange dans le Danao : 1
Mangue dans le Danao : +1
Framboise dans mon yaourt Yoplait : +1
Pomme de terre des frites : +1
Oignons de l’hamburger : +1
Sauce tomate de l’hamburger : +1
Cacahuètes du sundae au caramel : +1
Noisette dans les gâteaux fourrés : +1
Pomme dans le jus de pommes : +1
Banane : +1 (oui, j’essaye quand même de manger un fruit ou un légume sous sa forme naturelle une fois par jour !)

Avant même le dîner, j’en suis déjà à 10 !

Meteor ou comment faire rimer diététique et plaisir…

mercredi 4 juillet 2007

Comme un parfum de je ne sais quoi


Ce week end je l’avais attendu toute la semaine. Lassitude du boulot, de l’ambiance, des levers en pleine nuit. Aussi, vendredi, au moment d’enlever mon uniforme, je baignais dans un mélange d’euphorie et de soulagement. J’avais envie d’en profiter, de me laisser aller, dans un savant dosage d’hyperactivité et de tranquillité.

Et le week end a été à la hauteur, alternant entre course contre la montre et grass’mat sous ma couette, rendez vous imprévus et sorties planifiées, visages connus et nouvelles rencontres.
La météo relativement clémente m’a permis de vivre totalement ce Paris que j’aime, c'est-à-dire à pieds, dans ce triangle magique Bastille – Luxembourg – Madeleine, entre déambulations et itinéraire rectiligne, seul ou accompagné, de places touristiques en ruelles secrètes.
Et ce week end, l’ambiance était encore plus folle (oui, facile…), pour ne pas dire surréaliste par moments. Des touristes en nombre, des shoppers invétérés qui courent après le temps, de fiers marcheurs qui ont laissé échapper quelques créatures étranges, des parisiens plus détendus que d’habitude et cette foule des grands jours dans les rues, aux terrasses, ou à même le trottoir voire la chaussée; je n’avais jamais vu Paris comme ça, en dehors des soirées de victoire de l’équipe de France de foot. Si bien que j’ai passé la plus grande partie de mon week end dans cette atmosphère que je n’avais plus envie de quitter, d’un bar à un restaurant, d’une rue à l’autre, entre St Michel et le Marais. La Gaypride y était sans doute pour quelque chose mais on sentait que cette fraternité et cette sorte de mouvement collectif allaient bien au-delà. Moi qui n’aime rien tant qu’une ville qui vit, particulièrement à la nuit tombée, ce week end plus que jamais je me suis senti en harmonie avec cette ville lumière, comme dans une sorte de tango sensuel et endiablé qu’on aurait dansé jusqu’au bout de la nuit.
Du coup, j’en ai même regretté de ne pas avoir été encore plus loin dans ma jouissance de week end; 2 ou 3 choses que j’ai hésité à faire, tiraillé par des envies contradictoires et des contraintes diverses; un bon coup de pied au cul, plus vigoureux que ceux que j’ai tenté de m’administrer, m’eut sans doute été nécessaire; ce sera pour une prochaine fois.

De ce week end, j’ai aussi tiré quelques enseignements plus prosaïques :

- c’est bien de faire découvrir les spécialités culinaires françaises à nos amis étrangers de passage mais un mix de fondue savoyarde et de raclette fin juin (+ entrée + dessert) c’est un poil roboratif
- le brunch avec buffet à volonté, c’est bien si on sait s’arrêter à temps ; sinon, on le regrette tout l’après midi
- les magasins ouverts le dimanche, c’est très vicieux ; ça laisse plein d’opportunités pour dépenser tout l’argent qu’on n’avait pas eu le temps de dépenser le samedi pour cause de mise en route trop tardive
- les soldes, normalement, ça sert à faire des économies ; normalement…
- la fréquentation duBHV homme semble beaucoup moindre un jour de marche des fiertés...tiens bon ??!!

Perspicacité

Parfois, je m’étonne moi-même, pour le meilleur…et surtout pour le pire. Et ce jour là, mon collègue aussi en est resté bouche bée.

Est-ce parce que j’étais dans une profonde léthargie physique et intellectuelle depuis plusieurs heures que soudain, alors que je m’acheminais tranquillement vers la fin de mon service, j’ai été pris d’un accès de fièvre, une sorte de surréaction spontanée et totalement non maitrisée, qui m’a permis de rentrer naturellement dans un raisonnement un poil capillotracté ?

Le collègue (vient me voir et sans explications me pose cette question) : 6x7 ?

Moi (comprends pas ce qu’il veut) : ben, 42…

Le collègue : Jamel Debbouze

Moi (interloqué) :…euh…(pensée : c’est quoi le rapport et l’intérêt des questions ??) … (soudain, dans un éclair) KA-REM-BEU !!! A-DRI-A-NA KA-REM-BEU !!! Elle est là ??!! Où est-elle ???

Le collègue : oui, elle est là, avec son mari

Moi : Je veux la voir !!! (Et sans attendre, dans une excitation de jeune pucelle qui serait à quelques hectomètres de Roch Voisine, me voilà parti à sa recherche)

NB : Si vous connaissez un club pour jouer à Pyramides près de chez vous, merci de me faire signe. Je crois avoir démontré ci-dessus certaines capacités pour ce jeu légèrement tordu.

mardi 3 juillet 2007

T'as le style Coco (1)

En classe de 4ème, je suis tombé sur un prof de français pas comme les autres, de ceux qui vous marquent pour toute votre scolarité et au-delà. Quelqu’un de brillant, d’exigeant, d’énervant parfois aussi mais qui ne laisse pas indifférent, et c’est ce que j’aime. Un grand parleur diront certains, un génie disait-il lui-même, en tout cas une vraie personnalité selon moi, avec ses qualités et ses défauts.
Avec lui, j’ai découvert ce qu’était la dissertation (10 ans après, je me souviens encore à la virgule près de mon premier sujet, un extrait de Candide: « le travail éloigne de nous de trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin »), le commentaire de texte, etc…
A chaque cours, il nous sortait au moins un mot nouveau, dont on découvrait soudainement l’existence ou le sens. On sortait alors notre petit carnet pour y noter scrupuleusement ledit mot et sa définition et tenter de le retenir pour éventuellement en faire (bon) usage plus tard.
J’ai ainsi appris ce qu’étaient les figures de style et notamment la métaphore, la litote, l’allitération, l’assonance, la métonymie, l’oxymoron…

Aussi, quand, il y a quelques semaines, alors que je déambulais dans les rayons de Virgin, je suis tombé sur ce petit livre, Les figures de style (Collection Mémo chez Librio), les souvenirs sont remontés à la surface. Cependant, en feuilletant les pages, j’ai pu m’apercevoir qu’il m’était difficile de donner une signification à beaucoup de ces figures, sans compter toutes celles qui m’étaient inconnues. Je suis donc reparti avec cet ouvrage non dans un but pédagogique mais plutôt ludique, tant il est juste amusant et savoureux de constater les terminologies que notre langue est capable de produire et qui, pour beaucoup, me ramènent à un autre souvenir, Les aventures de Tintin, à travers les « insultes » du Capitaine Haddock : « bougres de zouaves d'anthropopitèques », « espèces de Bachi-Bouzouks des Carpates », « crème d'emplâtre à la graisse de hérisson »…; c’est quand même autre chose que « Ta race », « Batard» ou « Fils de… » !

Comme on est en pleine saison de télé-réalité et que c’est généralement le genre d’émissions où notre cerveau se ramollit on apprend plein de nouveaux mots (souvenez vous : le thyme, ingénue, le lama…), je me suis dit qu’il fallait préparer nos cerveaux à ce ralentissement d’activité neuronale qui nous guette aux discussions de haute-volée que nous ne manquerons pas d’entendre, histoire de ne pas passer à côté de certaines subtilités. Ainsi, en (re)découvrant le sens de certains mots, nous pourrons mieux décrypter la rhétorique de nos sujets d’observation et comprendre leurs discussions philosophiques.
Accessoirement, il en sera de même vis-à-vis des écrits de quelques grands esprits de la blogosphère, dont certains font désormais partie du Top 300 (en attendant le Top 50 ?). Oui, ensemble, essayons de comprendre le Thanos, le Pothos, etc… !!!


La figure de style du jour est donc
l’homéotéleute :

Homéotéleute :
Forme de rime à l’intérieur d’une phrase ; des mots ayant la même terminaison sonore se succèdent et se relient ainsi entre eux. Elle est notamment très utilisée dans les slogans.
Ex : « Du pain, du vin, du Boursin » (oui, on commence basique…)

lundi 2 juillet 2007

Toi qui passais par là


J’avais eu l’occasion il y a quelques temps de dire combien j’étais fan de la rubrique « transport amoureux » de Libé.
Et bien, j’ai découvert ce week end qu’une artiste avait choisi de recréer cette rubrique dans un lieu on ne peut plus propice. Sophie Calle, qui représente notamment la France à la Biennale de Venise en ce moment, a ainsi choisi de décliner le concept rendu célèbre par Libération dans la station Jeanne d’Arc, sur la ligne B du métro de Toulouse, inaugurée ce week end.
En se connectant sur le site www.transport-amoureux.vu, les passagers du métro toulousain pourront ainsi déclarer leur flamme à celle/celui qu’ils ont croisé mais n’ont osé approcher, et ce sans passer par les petites annonces du journal. Des écrans installés sur les quais et dans le hall de la station relaieront ces messages, après passage par un modérateur.

Insérer un peu de poésie et d’art dans la routine, en voilà une belle idée. De quoi humaniser un peu ces lieux souvent froids aussi. Et si la RATP en prenait de la graine ?!

Je suis souvent attendri, sur la forme comme sur le fond, par ce mélange de naïveté, d’innocence et de romantisme dont le genre humain est capable de faire preuve dans certaines circonstances : ces petites annonces, ces actes manqués, ces tentatives un peu gauches de faire passer un message à quelqu’un en se mettant dans des situations à la limite du rocambolesques (si vous n’avez pas lu les aventures d’Ikare dans son bureau de vote, foncez ! C’est trop charmant et en plus ça a marché !).
Même si j’ai du mal peut être à me l’avouer, cette sensiblerie à ces choses là n’est sans doute par anodine. J’ai beau être quelqu’un de réaliste, de froid parfois, sarcastique souvent, cynique plus rarement, il y a des choses pour lesquelles j’ai beaucoup moins d’assurance, où je verse sans doute plus dans le sentimentalisme voire l’idéalisme, parfois un brin cucul, aux antipodes de ce que je peux être dans d’autres circonstances. Et autant ne pas le feindre ou chercher à prouver le contraire, il y a des choses pour lesquelles je ne sais pas tricher. Et je suis sûr que cela transparaît. Du moins me l’a-t-on déjà dit et ils avaient sans doute raison. Alors oublions le regard des autres et cette peur d’être ridicule, voulez vous. I am what I am.

Et de 100

J’ai beau n’être qu’un novice comparé à certains papys de la blogosphère (et je dis ça avec tout le respect que l’on doit aux anciennes générations ! bon je parlerai plutôt de grands frères bloggeurs), je me suis aperçu qu’aujourd’hui était l’occasion d’un moment anodin et en même temps quelque peu symbolique pour le baby bloggeur que je suis : celui du 100ème post.
Symbolique car si la blogosphère – tant en lecteur qu’en bloggeur – est une notion toute récente pour moi, je sens que la contagion a déjà gangrené tout mon corps et ce chiffre en est, sinon la preuve, un indice.

Je me suis mis à lire mes premiers blogs en janvier dernier, un peu par hasard. Au gré de la navigation sur la toile, j’en ai découvert quelques dizaines. Et très vite, je me suis attaché à certains, que je me suis mis à lire régulièrement, voire tous les jours. J’ai même passé de longues heures à remonter dans la mémoire de quelques uns. Je ne sais pas trop pourquoi mais en quelques semaines c’est devenu un plaisir et un besoin. Plaisir de découvrir des choses, des personnalités intéressantes, d’élargir ses horizons, de lire des choses légères, d’autres plus graves. Besoin de ne pas perdre le fil, de suivre les aventures de ces personnes à la fois virtuelles et donc on connaît malgré tout quelques pans de vie. Empathie aussi parfois pour ces caractères auxquels on s’attache, voire on s‘identifie, et dont on partage, à distance, les joies et les peines.

Et puis, petit à petit, l’envie s’est fait sentir d’en faire autant, à ma manière, modestement. Pour qui, pour quoi ? Autant de questions que je me suis posé, auxquelles je n’avais pas trop de réponses mais que j’ai fini par mettre de côté pour me lancer, au moins pour voir me suis-je dis. Et j’ai bien fait. Un illustre confrère m’avait dit – alors que je ne pensais pas nécessairement me lancer – que je me prendrai au jeu et il avait tout juste.
3 ½ mois après, je ne regrette pas d’avoir suivi cette partie de moi qui me poussait à y aller. Je navigue toujours un peu / beaucoup à vue mais qu’importe, j’y prends du plaisir et c’est bien là l’essentiel. Bien sûr, parfois, je m’interroge, j’ai des doutes, des craintes aussi. Mais pour l’instant, pas de pas en arrière, bien au contraire ; plutôt l’envie d’aller de l’avant, en se laissant sa liberté mais en tentant de ne pas se brûler les ailes non plus. D’ailleurs, jusqu’à présent, j’ai été au-delà d’un certain nombre de « limites » que je pensais ne pas franchir et, pour l’instant, je ne l’ai pas regretté. Néanmoins, je ne sais toujours pas vraiment pourquoi je bloggue (même si j’ai quelques idées), je n’ai pas vraiment de ligne directrice (c’est plutôt au jour le jour, en fonction de mon humeur, que je vais laisser transparaître ou, au contraire, chercher à cacher), je suis régulièrement animé d’envies contradictoires, etc…Mais j’essaye aussi de ne pas trop réfléchir, juste de me laisser aller, à mon rythme, un coup en me bousculant un peu, un coup en me freinant. Le blog, c’est avant tout un espace de liberté, à mi-chemin entre égoïsme et envie de partager, modestie et prétention.

En tout cas, aujourd’hui, j’aurais bien du mal à me passer de la blogosphère et de ce qu’elle m’apporte. Grâce à elle, j’ai passé – plus ou moins indirectement – de très bons moments, quelques uns plus difficiles, certains anodins, d’autres (assez) forts. Et ça n’est sans doute qu’un début. En tout cas, je n’ai pas envie de m’arrêter là, déjà.
Alors merci à vous, ceux que je lis, ceux qui m’ont donné envie, vous qui passez par là, qui revenez. Et un merci tout particulier à quelqu’un.

dimanche 1 juillet 2007

(Déjà marre de) la France qui se lève tôt

Ironie du sort, c’est - à quelques semaines près - depuis l’élection de notre nouveau président que j’ai l’honneur de faire partie du club de la France qui se lève tôt. Très tôt. Trop tôt.
Régulièrement, je goûte au bonheur d’enchaîner 3 ou 4 levers d’affilée à 3h, 4h ou 5h du matin, et donc autant de nuits qui ressemblent davantage à des siestes: entre 2h et 4h de sommeil. Il y a quelque jours, j’ai même battu mon record en dormant 4h en cumulé en 3 nuits ; j’avais trop la fresh’attitude au boulot (ou la koala attitude vu mes cernes).
De toute façon, que je sois ou pas de sortie, il est psychologiquement inenvisageable pour moi de me coucher avant minuit (je suis pas à la maison de retraite non plus...) et je ne sais pas faire la sieste. Donc je dors peu. Aussi, au bout du 3ème ou 4ème jour de boulot, j’ai l’apparence d’un zombie. Je dors debout, dans le RER, sur ma chaise…bref, dés que je suis inactif. Et le tout dans la plus grande discrétion bien entendu…

Après deux mois d’horaires décalés, je sais déjà que la France qui se lève tôt, ce n’est pas pour moi pas plus que celle qui se lève tard (parce que les vacations du soir, ça laisse certes tout le temps pour dormir mais ça fout en l’air toutes les soirées). Non, en fait, je suis fait pour les bons horaires administratifs : 9-18h. C’est peut être monotone mais ces temps ci, c’est mon rêve. Désolé Mr. le Président mais pour moi l’avenir n’appartient pas nécessairement à ceux qui se lèvent tôt !