lundi 27 octobre 2008

Trop dure la vie

Week end dernier : Madrid

Ce week end : Marrakech

Week end prochain: Hambourg


Vous comprendrez donc pourquoi je ne suis pas souvent par ici...Et la semaine, il faut bien que je me repose de ces Week Ends (même pas vrai en plus). Mais promis, un jour, I’ll be back comme dirait l’autre.

jeudi 9 octobre 2008

La crise ??!! Mais quelle crise ????

On avait la crise du pouvoir d’achat, on a maintenant la crise financière.

Enfin, je dis ça…je dis rien…Parce qu’ici, la seule crise qui me touche parfois, c’est la crise…de foie.

Jugez plutôt :

- 1 croissant : 0,25 €

- 1 glace chez le meilleur glacier : 1 €

- 1 course de taxi intra-muros : de 0,5€ à 2€

- 1 cocktail : 4 €

- 1 femme de ménage (la journée) : 8 €

mardi 30 septembre 2008

Le Dimanche à...

...c'est le jour de la plaaaaage

Les ballades dominicales le long de la Seine sont une des choses qui me manquent.

Mais ici, la mer remplace le fleuve, la plage les quais (et le soleil la pluie).
Alors finalement, c'est un peu Paris Plage tous les dimanches, avec plus de sable, une ambiance plus intimiste (bizarrement, peu de gens vont à la plage) et surtout la mer pour piscine naturelle. Bon, d'accord, on a pas les bateaux mouches...

Note perso: penser à racheter un tube de crème solaire

samedi 27 septembre 2008

Embarquement immédiat

Voilà, ça n'a aucun intérêt mais je voulais en garder une trace de ce jour là. Parce qu'il n'était pas complètement anodin: le début d'une nouvelle aventure, probablement passionnante et riche, mais aussi un certain saut vers l'inconnu:


mercredi 6 août 2008

Nouveau départ ?

225 jours…

Le temps passe vite ma brave dame.
De la trêve des confiseurs, on est passé à la désertion.

Pourtant, après quelques semaines de pause, j’ai repris cette relation que j’avais initialement à ce monde que l’on nomme blogosphère : lecteur, simple lecteur, anonyme derrière son écran. Et comme il y a un an et demi, j’ai repris mes lectures, souvent tardives, les anciennes, des nouvelles. Moins compulsif mais toujours attentif, à ceux que l’on suit, ceux que l’on a connu, ceux que l’on découvre.

Quant à mon espace de liberté personnelle, j’ai pensé que tôt ou tard j’y reviendrais. Dix, trente fois, j’ai cru que c‘était pour tel soir. Et puis…demain est devenu surlendemain et ainsi de suite…jusqu’à 225…
La liberté. Le temps. L’envie. Les mêmes interrogations du début. Du classique, quoi. La vie.

Tiens la vie justement. Belle, rapide. Des fins, des débuts ; l’éternel recommencement. 25 ans, déjà un quart de siècle. Des projets, une autre vie.



Oui, un nouveau départ. Ou le départ tout simplement. A moins que ce ne soit qu’une autre forme de la continuité.

Et ici ?
Nouveau départ ? Peut être. Ou pas.
La liberté. Le temps. L’envie. Encore et toujours. Les mêmes paramètres.

Alors pourquoi cette note ?
Denier un abandon ? Rassurer sur ce silence ? Tirer, peut être, sa révérence ? Annoncer un retour ?

L’avenir (me) le dira ; dans 1, 7 ou 225 jours…
En attendant, il y a la vie, la vraie.

Portez vous bien.


[Edit : l’inconvénient de ne plus blogger pendant 6 mois, c’est que c’est un casse tête soudainement de se (re)logger. Hé oui, pas moyen de me souvenir de mes codes d’accès ! 2h de recherches m’auront permis toutefois de remettre la main dessus ; ouf, la bête ne m’échappera donc pas ! Du moins, pas cette fois]


mercredi 26 décembre 2007

Joyeux Näwel !

A peine rentré de ma semaine parisienne – qui s’était il est vrai trouvée prolongée de facto par la grève de la compagnie qui veut faire du ciel le plus bel endroit de la terre mais qui devrait déjà se contenter de faire décoller ses avions – il était déjà presque temps de repartir.
Les 30h de retard et 10h d’attentes dans la bétaillère l’aérogare d’Orly ayant émoussées le peu de fraîcheur qui me restait, je décidai d’expédier la fin des achats de Noël, avant de prendre dimanche après midi la direction de Trou du cul du monde, charmante bourgade choisie par mes grands parents pour lieu de leur retraite (non, quelle idée ?!!), au cœur d’une contrée où les téléphones portables ne passent même pas, alors vous imaginez pour Internet. Quand je pense qu’il y a des touristes qui payent (cher) pour y venir alors que je m’y morfonds depuis mon enfance…
C’était donc parti pour 48h de coupure avec le monde réel et autant d’immersion familiale, que j’ai plus ou moins converti en 48h de larvage au coin du feu-sommeillage-mangeage puisque seule la messe de minuit (ou de 21h) m’a tiré de mon inactivité.
Non, je ne suis pas soudainement devenu bigot, loin de là, mais curieusement je ne conçois pas (ou presque) une soirée de noël sans sa messe de minuit. Comme je l’expliquais à une de mes tantes, j’ai l’impression qu’il faut que j’aille me faire ch… sous la nef divine pour ensuite profiter du gueuleton et des cadeaux qui suivent le retour de l’église. Et puis bon, faute d’avoir nombre de cousins et cousines de ce cote ci de la famille, si je ne vais pas à la messe, je dois me taper une autre soirée gnangnan au coin du feu ou – pire – devant la télé ; et le soir de Noël, je peux pas ! Accessoirement, mamie est contente d’avoir son petit fils pour l’accompagner (et l’aider à ne pas se vautrer sur les marches de l’église aussi…). Alors, plaisir d’offrir, joie de recevoir, c’est le soir ou jamais (en plus mamie fournit la pièce pour la quête !).
Mais, ô heureuse surprise, la messe est passée (presque) vite et cela alors même que Mr le curé a cru pouvoir nous berner en nous ressortant le même extrait d’évangile que l’année dernière (quel branleur franchement !). Dés le début, le ton fut donné par un accompagnement musical qui quelques instants durant m’a fait croire que j’étais dans un temple tibétain. Après un fou rire (nerveux) partagé avec ma cousine sur cette entrée en matière, le ton était donné et la suite de la veillée fut l’occasion d’autres joyeux moments. Eh oui, tout heureux de me trouver dans une version antique du karaoké, je décidai de me faire plaisir, dussai-je trouver complètement con les paroles sur le fond (comme souvent dans un karaoké, quoi). Aussi, après 1h de cérémonie, c’est tout guilleret et plein d’allant que je me mis à entonner le chant final – qui marque aussi le début de la soirée proprement dite – , alias « Il est né le divin enfant ».
Ensuite, retour à la maison, où le temps d’emballer mes cadeaux (j’ai le chic pour toujours faire ça à la dernière minute tellement je déteste faire les paquets), il était temps de se (re)mettre à table, où à un plat, succédait une tournée de cadeaux.
Evidemment, comme dans tout bon repas familial qui se respecte (au moins de ce côté ci de la famille), une des mes tantes trouva le moyen de se prendre le bec avec un oncle à propos de la quantité de champagne qu’elle s’était servie…Situation pathétique dont je ne sais jamais s’il faut en rire ou en pleurer…Heureusement, la montagne de cadeaux était là pour se passer la pommade que l’on s’envoie à la figure le reste de l’année…
Après une bonne nuit, il était déjà temps de remettre le couvert ce midi pour le traditionnel mais inévitable repas de Noël, presque le moment que je préfère parce qu’au moins je me dis que je vais bien manger. Sauf que cette année, le foie gras était quelque peu raté, la dinde n’avait pas de marrons et la bûche était beaucoup trop légère à mon goût. Hum, de quoi remettre en cause ma présence l’année prochaine…
Un mérite toutefois à ce repas plus léger : je n’ai pas été malade durant les 4h de route qui ont suivi, chose rare ces derniers temps ; et, c’eut quand même été dommage de vomir toutes ces bonnes choses !
Voilà, Noël est terminée, à ceci près que je remets ça dans l’autre partie de la famille dans 2 jours, mais de manière plus simple puisque la vraie date est passée.
Fête familiale par excellence dans mon esprit, je fois reconnaître que cette année, l’enthousiasme n’y était pas de mon côté, les rassemblements familiaux ayant plutôt tendance à ne plus m’enthousiasmer, étant par essence beaucoup moins fun que les fêtes entre amis.
Non, mon Noël à moi cette année, ce sera pour le Nouvel An. Avec mes potes, à Berlin. Là, ça va y aller !!!

jeudi 13 décembre 2007

I'm still alive but...

Plutôt que de repousser chaque soir un hypothétique billet, j’ai décidé d’en faire un aujourd’hui, même bref (hypothèse illusoire). Aaah, si j’avais le pouvoir d’écrire mes billets en 5 min chrono pendant mon bain le matin ou le temps que l’eau des pâtes boue.
Tout ça pour dire que…I’m still alive but…I don’t have time…ou I don’t take time devrais-je dire. Parce que rares, pour ne pas dire inexistantes, sont les journées où je ne perds pas au moins une heure en tâches essentielles et activités à haute valeur ajoutée, du genre conversations philosophiques sur Skype (c’était bien la peine d’arrêter MSN), lecture des dernières tendances géopolitiques sur Yahoo ! People ou préparation de ma reconversion en chanteur de karaoké à l’aide de Britney Bitch…Certes, si je voulais me justifier à propos de mon emploi du temps overbooké, je devrais aussi préciser que je ne passe pas (encore ?) 1h par jour – ni même par semaine – sur Facebook ou que je n’ai jamais l’opportunité de faire les mots croisés de 20 Minutes.
Mais voilà, si l’envie de blogger revient en cette fin d’année et que je me tiens toujours au courant de ce qui se passe chez mes blog(geurs) préférés – par aggrégateur surtout -, le temps manque ou disons les choses à faire elles ne manquent pas.
Alors forcément, il y a celles que je dois mener à bien – oui, parce qu’à la base dans étudiant il y a études – et celles, moins coercitives, mais que je m’en voudrais à vie de manquer, à commencer par tout ces moments que je partage avec ceux que j’appelle ma dream team.
Et comme tout ça sent la fin – et le sapin aussi – hé bien je vaque à cette vie réelle à pleine dents, langue, gosier, etc…et cerveau aussi (si, si, de temps en temps).
Et puis accessoirement,
- j’essaye enfin de me coucher tôt (j’entends par là avant 2h du mat’) histoire de dormir dans mon lit plutôt qu’en cours et d’être frais,
- j’ai juste mon examen de sortie dans 2 jours que si je le rate je suis privé de mon diplôme (alors forcément je culpabilise si je fais autre chose ; enfin, normalement…),
- je vis mes derniers instants dans un établissement scolaire alors je m’imprègne jusqu’au bout du tableau noir et des odeurs de craie (non, non, pas des fêtes étudiantes…).

Mais bon, dans 2 jours je suis en vacances donc je devrais enfin pouvoir enchaîner plus de 2 grasses matinées et être un peu plus actif par ici…

Ah, c’était oublier que,
- je renchaîne lundi avec mon pré-stage (bénévolement je crois en plus…Arlette avait raison, le grand capital nous exploite…),
- j’ai 24h (40h pour être précis) pour célébrer comme il se doit la fin – certes non officielle puisque je conserve le statut d’étudiant jusqu’en juillet – de mes études, dire non pas adieu mais au revoir à ma bande, ranger mon futur ex-chez moi, faire mes valises, prendre mon avion pour la capitale et être frais, rasé et cravaté pour lundi matin 9h…,
- et que j’ai encore un appartement à trouver (enfin une chambre ou un toit), la famille a visiter, les cadeaux de noël à trouver, le nouvel an à célébrer, etc.

Ouais, donc finalement, pas de promesses ; c’est peut être plus prudent de tabler sur janvier.

Euh…mais janvier c’est un stage à commencer, un chez soi à aménager, un mémoire pas commencé à rendre, un (plusieurs) week end à la neige et tous les mails de bonne année à souhaiter…Bon la bonne nouvelle, c’est que comme certains attendent un email depuis la rentrée, je vais faire d’une pierre deux coups !

Rendez-vous donc par ici…un jour ou l’autre!

[Et merci à ceux (il y en a !) qui passent encore ici, de temps à autre. Je suis d’ailleurs surpris que mes stats ne s’écroulent pas tant que ça mais il est vrai que j’ai en ce moment un afflux de visiteurs un peu spéciaux… : des fans de Paris Hilton qui viennent, via Google, voir leur idôle en tenue sexy, tout ça à cause d’une image que j’avais utilisé il y a quelques semaines. Tout à fait le genre de public que je cherche à attirer…]

jeudi 29 novembre 2007

You kaï-di, aï-di, aï-da

J’ai toujours adoré les voyages de classe. C’est chaque fois l’occasion de découvrir des choses, un peu, et de s’amuser, beaucoup.

Les derniers que j’ai fait remontaient au lycée, lorsque, 2 années de suite, j’avais eu la chance de partir en Grèce – en plein hiver, hein ; donc c’était neige et mer agitée plutôt que bronzette et soleil. Mais rien que pour ça, je ne regrette d’ailleurs pas un instant d’avoir mangé du grec ancien pendant 5 ans, même s’il me reste plus de souvenirs de ces voyages que du grec ancien proprement dit…Ah si je sais encore lire l’écriture grecque mais bon, ça ne sert qu’en Grèce, et encore, puisque tout ou presque est également écrit en alphabet latin…Je m’égare.

J’attendais donc avec impatience ce séjour de quelques jours à Paris avec mes chers camarades et professeurs. Et malgré les années en plus, l’état d’esprit est resté le même : en profiter, déconner. Certes, à la base, il s’agissait d’un voyage d’études; entendez par là que nous étions là pour des visites, etc., à but davantage professionnel que récréatif. Et grèves obligent, nous n’avons pas hésité à nous lever aux aurores pour être sûrs de ne pas être bloqués dans les embouteillages et pouvoir ainsi arriver à l’heure à nos rendez vous, l’œil vif et la mine alerte.

Du coup, lorsque le premier jour, la visite du musée qui devait conclure notre journée s’est prolongée plus que de raison, j’ai regretté l’absence de buvette comme à ce bon vieux Musée National d’Athènes où après 30 min à faire semblant d’admirer les vitrines, on avait filé boire un coca. Eh oui, nous étions jeunes et surtout on en était à notre 40ème musée en 6 jours ; et au bout d’un moment, rien ne ressemble davantage à une antiquité grecque…qu’une autre antiquité grecque…Et encore, les grecs avaient l’esprit un peu cochons pour donner un certain attrait à quelques uns de leurs vieux vases et autres statues toujours fortement suggestives pour ne pas dire bien pourvues : D
Mais là, point de buvette ni même de pièces un brin coquines ; juste note guide, alias Papi Chullo, un retraité tout heureux de nous faire chier avec partager sa vie passée, qui avait décidé de nous narrer l’histoire du moteur à pistons avec moult détails, sujet en soi déjà fortement passionnant. Et quand en plus il est 19h, qu’on est debout depuis 3h30 du mat’ et que ça fait plus de 2h que Papi croit qu’on kiffe trop ce qu’il nous raconte, on se prend presque à regretter qu’il n’y ait pas eu une bonne canicule cet été…

Heureusement, les voyages de classe c’est aussi les trajets et cette fois nous étions nos propres chauffeurs donc libres de choisir la musique, de choisir notre itinéraire, ou plutôt de suivre le GPS. Et même les grèves n’ont pas entamé la bonne humeur générale: d’abord les bouchons c’est très pratique pour faire des pauses boulangeries là où en temps normal on ne pourrait pas s’arrêter ; et puis c’est l’occasion de faire les cons. Et les 2h passées sur le périph’ un de ces soirs ont été l’occasion d’une séance mémorables de fou rires avec ceux que j’appellent ma dream team. Tout est parti d’un des mes amis allemands qui essayait de bâtir un plan pour rejoindre une target. Lorsqu’il nous a demandé où notre voiture se trouvait – en l’occurrence Porte d’Issy - il a cru qu’on se foutait de lui, malgré nos dénégations; le pauvre avait compris Porte d’Ici comme on aurait pu dire Porte de Là-bas ou Porte d’Ailleurs. Inutile de dire que nous lui avons ruiné son plan en gloussant avec discrétion pendant qu’il tentait de faire bonne figure au téléphone.

samedi 17 novembre 2007

Ce soir peut être


Ce soir encore, l’envie n’est pas vraiment là. Aucun problème pour surfer, cliquer, lire mais beaucoup moins de volonté quand il s’agit d’écrire ou de taper sur le clavier. Il me faudrait un transcripteur automatique de pensée ou apprendre tout simplement à écrire vite et court (vœux pieux).
Mais bon, de la même manière que je suis parfois frustré sinon juste dubitatif de voir un de mes blogs préférés rester figé pendant quelques jours, je ne peux laisser le mien dans une hibernation quasi absolue (à quelques twitteries près) sans même vous adresser un petit signe à vous chers lecteurs plus ou moins réguliers Ca serait faire preuve d’une totale indifférence que je n’ai sincèrement pas à votre égard – particulièrement pour ceux que j’ai plaisir à suivre – et oublier que grâce à la blogosphère (à vous) j’ai passé de très bons moments. D’ailleurs, si je ne publie plus, je n’en continue pas moins à vous lire, certes moins régulièrement ou plutôt via des aggrégateurs. Je constate aussi que je ne suis pas le seul à sombrer dans un certain engourdissement dactylographique, certains « anciens » affirmant même que c’est de saison.

Pour ma part, la raison tient autant au paramètre temps qu’à l’envie.
Ma vie réelle est inversement proportionnelle à l’intensité de ma vie virtuelle : pas mal de travail, beaucoup de loisirs, de la perte de temps ça et là; tout juste si je parviens à garder quelques heures pour dormir, et encore, jamais suffisamment. Alors forcément ma disponibilité pour bloguer s’en trouve réduite, d’autant plus que je commence toujours par lire les articles des autres avant de m’occuper des miens et que je dois souvent me contenter de lectures en coup de vent, là où j’effectuais avant de longues visites quotidiennes.
A cela s’ajoute une motivation en berne, résultat d’une certaine flemme, d’un brin de nostalgie, d’un manque parfois, voire de quelques doutes, autant de choses qui ne me poussent que peu à écrire, ou du moins à concrétiser les idées et faits que je peux songer à partager ici. Et puis, il y a aussi ces choses que j’hésite à afficher sur ce mur, parfois plus qu’il y a quelques mois, celles que je réserve aux échanges plus personnels et privilégiés. De même, il y a des éléments qui me poussaient à écrire, notamment aux tous débuts de cet espace, qui ont évolué, sont pour certains eux aussi en inertie, et cela joue, assez logiquement, sur mes propres envies.
D’autre part, il faut bien avouer que si j’aime de nombreux aspects de la vie virtuelle, rien ne vaut pour moi la vie réelle, en direct, car on y partage beaucoup plus de choses. Et ces temps ci, je suis comblé ou presque alors j’en profite tous azimuts, d’autant plus que je sais que cela ne durera pas, du moins sous cette forme. J’ai l’occasion de partager beaucoup de bons moments à un moment où ma vie de blogueur m’en apporte (momentanément j’espère) moins. Alors, va pour les sourires, les rires, les plaisirs de la vie et la complicité en direct.

Pour autant, nul point final par ici ni même j’imagine dans l’horizon qui est le mien. J’ai encore beaucoup d’idées, d’envies, de choses que je pense pouvoir partager avec tous ou certains et je n’imagine pas couper avec une habitude que j’ai prise et qui est plaisante même si j’ai aussi parfois eu l’impression d’y être trop accroc, atteint par trop d’empathie ou d’autres phénomènes (et il faut reconnaître que m’éloigner de la blogosphère, conjugué au manque de temps, contribue à me faire moins réfléchir sur certaines choses).
Simplement le rythme risque d’être assez calme par ici jusqu’à la fin de l’année, au moins pour des raisons techniques ou d’emploi du temps. Mais j’ai coutume de penser que rien n’est non plus complètement figé donc qui sait…

lundi 5 novembre 2007

Auberge espagnole


J’ai adoré L’Auberge Espagnole que j’ai vu et re-revu, un peu trop peut être. Du coup, lorsque je suis parti vivre mon auberge espagnole, j’avais légèrement fantasmé sur la réalité qui m’attendait (en même temps, partir sans infos sur ce qui m’attendait n’a pas aidé). Mais si mon expérience personnelle ne s’est pas avérée aussi vibrante sur le moment que je l’avais rêvée (la faute à un concours de circonstances), l’aventure n’en reste pas moins quelque chose à faire, si on en a l’opportunité, tant elle s’avère enrichissante.

Pour ma part, je suis moins sûr aujourd’hui de vouloir m’expatrier à l’autre bout de la terre, m’étant rendu compte que le mode de vie européen ou la proximité géographique relative de mes amis étaient des choses bien agréables. Pour autant, j’ai un besoin évident de respiration internationale. Aussi dans ma vie quotidienne, rien ne me fait plus horreur que le nombrilisme franco hexagonal. A l’inverse, c’est un plaisir et un besoin que de vivre dans une ambiance multiculturelle, où les langues (surtout les langues !), les mentalités, les traditions se mélangent.

En ce moment, et pour mon plus grand plaisir, je bagine dans cet environnement, entre un sujet d’étude très international, des cours 100% in English, des intervenants et camarades qui viennent de tous les continents ou n’ont cessé de bourlinguer le monde.
Et si je suis bel et bien en France, au quotidien j’ai surtout l’impression d’être dans une auberge espagnole : sur les 10 élèves qui composent ma section, pas moins de 4 continents et 5 nationalités sont représentés !

Cette véritable Tour de Babel donne lieu à de multiples occasions de fraternité en tout genre qui font mon bonheur. Que de (sou)rires quand on partage nos habitudes et nos goûts, de l’assiette à la musique, quand l’un joue le coach linguistique, l’autre le guide, entre paternalisme et complicité réciproques. Et si bien sûr on ne manque pas de se taquiner sur nos prétendus traits de caractères ou travers, bien souvent la réalité tord le cou aux clichés. Oui mes amis allemands ont souvent des chaussettes blanches mais ils sont aussi de fins gourmets, sans doute bien plus experts en cuisine française que beaucoup d’entre nous. Pendant que ma flemme me conduit à privilégier les pâtes, eux se mitonnent magrets et autres douceurs.

La découverte de notre langue est aussi source de nombreuses rigolades, entre quiproquos dans l’utilisation des mots (« accessoire » devient « à ce soir » par ex.), apprentissage ou tentative d’explication d’une expression du cru difficilement traduisible, etc. L’extase pour le coach ès français que je joue, c’est de voir l’un de mes chers camarades étrangers utiliser naturellement en plein milieu de sa phrase une interjection, un particularisme local ou un parler autre que celui des ouvrages de linguistique ; le signe d’une appropriation totale de notre langue ! Et en échange, eux nous initient à quelques rudiments de leurs idiomes respectifs. Du coup, ça peut donner lieu à des scènes cocasses comme cette nuit où les gens se retournaient sur notre passage, en entendant ce mélange de chinois-allemand-espagnol-français-suédois (bon peut être que les 3 bouteilles de champagne y étaient pour quelques chose...). Dans d’autres domaines en revanche, on s’aperçoit que l’on parle tous le même langage !
Enfin, y a pas à dire, mais les étrangers qui parlent (ou essaient de parler) la langue de Molière, entre pointe d’accent et incorrections qui trahissent leurs origines, moi je trouve ça attendrissant pour ne pas dire craquant…Bon, il paraît que l’inverse est vrai ! ;)