Masochisme (2/2)
A défaut d’avoir vécu des choses extraordinaires en ce week-end de l’ascension où je n’ai pas fait le pont, je ne pourrai pas vous parler de mon week-end à Venise, New York ou même Biarritz. Bon, je commence a être habitué à voir mes envies de vacances ou de city-trips contrecarrés par une réalité plus prosaïque vu que c’est le troisième soi-disant pont où je bosse tout ou partie. Ca m’apprendra à trouver, l’année dernière, qu’il y avait trop de longs week-ends. En plus de ça, le temps maussade a foutu en l’air une partie des opportunités qu’il me restait en restant sur Paris (quand je pense qu’il a même fait beau en Bretagne); enfin, heureusement, il y avait la nuit des musées, les bars, les restaus, les magasins, quelques amis qui n’avaient pas fui la capitale et surtout mon ange gardien…j’ai nommé mon parapluie.
Du coup, en attendant d’être plus inspiré, je vais donc revenir sur d’autres brillants morceaux de ma vie d’étudiant, quitte à me faire du mal en repensant à toutes ces humiliations (en même temps, j’ai annoncé un second billet dans le titre de mon premier donc j’ai pas trop le choix si je veux être un minimum cohérent avec moi-même).
J'ai un certain embarras du choix pour évoquer de beaux moments de solitudes. J’aurais pu choisir la fois où j’ai passé 2h au tableau en cours d’informatique à tenter de trouver une solution au problème de programmation en turbo pascal que le prof nous avait filé à faire et dont je n’avais même pas regardé l’énoncé ; le problème c’est que je me foutais aussi du turbo pascal en général et que le prof se foutait lui de perdre 2h à attendre qu’une illumination traverse mon esprit, vu qu’il était naturellement hors de question qu’il me vienne en aide. Il y a aussi le jour où j’ai été convoquée par la prof de maths pour mon 0,5 (sur 20 bien sûr) à un devoir surveillé, pour me voir entendre qu’elle « n’avait jamais vu ça » (au moins, j’étais extraordinaire, dans un sens). Ou, lors de cette colle de philo, sur ce sujet « croire et savoir » où pour le coup je ne savais rien et ne croyais en rien, lorsque j’avais énoncé le titre de ma sous partie et que n’ayant en vérité rien à dire, j’avais dû passer, piteusement of course, à la sous partie suivante, devant une prof un peu interloquée (ma façon à moi de développer mes arguments d’être concis).
Je rentre dans la salle, déjà pressé d’en sortir. La prof me tend mon un papier où elle inscrit le sujet du jour : « Comment peut on être persan ? ».
Moi : !!!????…….(long soupir de perplexité et de désespoir)
J’ai 20 minutes pour pondre quelque chose, sans aucune assistance bien sûr. Et c’est le gros trou ; cette phrase ne m’évoque absolument rien…En désespoir de cause, je décide de me raccrocher à mes très vagues souvenirs de la Perse et d’Alexandre le Grand pour tenter de broder un vague quelque chose autour de ça.
La culture, c'est comme...la confiture ! Moins on en a, plus on l'étale…
2 commentaires:
Je confesse une chose. j'ai bien ris devant cete confession: delicious ;)
Mais euuuuh...Il fallait pas rire, juste avoir un peu de pitié parce que sur le coup je faisais pas trop le malin...Bon, c'est bien parce que c'est toi, hein. ;)
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