Ces derniers mois j’ai redécouvert certains jeux auxquels je jouais il y a bien longtemps, au collège ou même avant. L’occasion de vérifier qu’à notre âge, parfois aidé par certains artifices, le jeu peut encore susciter des réactions et/ou comportements qui partent dans tous les sens et donc être l’occasion de bien s’amuser.
Ainsi, lors de mon séjour américain, avec mes amis français et étrangers, on s’est fait 2-3 soirées mémorables…autour d’une bataille corse ! Ce jeu est à priori d’un intérêt assez limité (mais il avait le mérite d’être simple donc aisément explicable et compréhensible par nos amis non-français) ; pourtant, avec un peu beaucoup d’alcool autour de la table, la partie peut très vite prendre un tournant plus déjanté. Il faut dire qu’on avait aussi la chance d’habiter à 100 m d’un magasin d’alcool ce qui permettait de n’être jamais à court de combustible…Une fois lancées, les parties ont bien du durer jusque vers 3-6h du mat’ selon les fois. Bon, il faut dire qu’on avait ajouté quelques éléments histoires de pimenter un peu le jeu, notamment un gage pour le(s) perdant(s) de chaque partie, à mi chemin entre le strip poker et le jeu de la bouteille (je vous fais pas de dessin)…Aah, nos années collège…bien sûr, on a fait quelques photos, histoire d’avoir des souvenirs…
Dimanche, je rejoins une copine et un copain pour une fin d’après midi – soirée jeu. On se fait quelques parties de tarot et d’un autre jeu, nouveau pour moi, dont j’ai oublié le nom. Tout cela me paraît bien fadasse à côté des parties de poker mais il faudra m’en contenter vu que mes partenaires ne savent pas (encore) y jouer (on décide néanmoins de s’y mettre la prochaine fois). On tente également une partie de Monopoly, jeu que j’adorais quand j’étais petit mais qui m’a paru assez chiant cette fois. C’était sans compter sur mon amie qui, sans doute emportée par la passion du jeu, s’est mis à faire une sorte de caca-nerveux pour une sombre histoire de stratégie. En fait, tout s’est gâté au moment des échanges de propriétés (une fois que tous les terrains ont été achetés et qu’on peut enfin s’échanger la Rue de la paix contre les rouges, les jaunes…). Selon elle, nos stratégies respectives ont consisté à faire de l’anti-jeu - tout ça parce qu’on ne voulait pas lui filer les terrains qui l’arrangeait (le but était quand même de gagner et pas de la laisser gagner…) – privant ainsi le jeu de tout intérêt. La partie s’est poursuivie jusqu’à son terme mais sous tension (j’avais parfois du mal à me retenir de rire). Et à la fin la sanction est tombée : le pote est blacklisté à vie (!) de Monopoly avec elle ; quant à moi, je suis en sursis. Le débat aurait pu s’arrêter là mais comme on se pinçait pour y croire, on a donc tenté d’expliquer à notre amie combien sa réaction était puérile en plus d’être de mauvaise foi. En vain. Et pour ma part, dans ce genre de situation, j’ai tendance à remettre un peu le couvert sans me faire prier, quitte à jouer un peu la provocation vu que j’imagine toujours que les gens vont se rendre compte du ridicule de la situation plutôt que de se vexer…je me trompe parfois. Heureusement, on a évité le schisme ; c’eut été con quand même de se brouiller pour une partie de Monopoly ! En tout cas, cette partie, qui était bien monotone, aura finalement été assez cocasse et perso je suis pas prêt de l’oublier !
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