Au théâtre ce soir : Amour et chipolatas
Cette semaine aura encore été placée sous le signe de la comédie – en attendant d’explorer d’autres genres prochainement – avec Amour et chipolatas, à la Comédie Bastille.
Un petit théâtre sympathique, presque familial (la salle est assez petite, sans toutefois atteindre l’exiguïté du Melot d’Amélie dont mes jambes s’en souviennent encore 2 ans après) ; aussi, à défaut du cachet des grandes salles parisiennes, ce théâtre offre une grande proximité avec la scène et les acteurs. Ainsi le spectateur peut réellement voir les expressions sur leurs visages, presque sentir leur souffle et leur énergie, si bien que l’échange avec le public n’en n’est que plus fort.
A cela s’ajoute le charme et la fraîcheur d’un texte lui aussi à certains égards artisanal mais non moins dénué de talent; on sent que l’auteur, Jean Luc Lemoine, dont c’est la première pièce qu’il a écrit, manque encore d’assurance ou de repères (on craint un moment que ça ne tourne en rond) mais on y gagne en spontanéité et en vivacité avec notamment un ping-pong verbal ponctué de quelques répliques qui font mouche (« Tu connais l’Inde ? » « Oui, en fait je vais souvent chez Pier Import ; disons que c’est un peu la même chose. »).
Pour faire le pitch brièvement, une fiancée invite ses trois premiers amours à un barbecue et leur annonce son proche mariage. Une rencontre quelque peu détonante, notamment avec l’irruption du futur mari, qui met aux prises des styles très différents. L’occasion aussi de passer en revue ce qui fait les relations amoureuses. Mention spéciale aux acteurs qui incarnent très bien, jusque dans leur physique, leurs personnages respectif : le VRP beauf, l’hétéro devenu homo, le vingtenaire un peu attardé, le fiancé brute et impulsif, la future mariée un peu mièvre et indécise.
En résumé, une comédie sympatoche pour un bon moment, même si elle ne figurera pas dans mon panthéon des pièces.
Un petit théâtre sympathique, presque familial (la salle est assez petite, sans toutefois atteindre l’exiguïté du Melot d’Amélie dont mes jambes s’en souviennent encore 2 ans après) ; aussi, à défaut du cachet des grandes salles parisiennes, ce théâtre offre une grande proximité avec la scène et les acteurs. Ainsi le spectateur peut réellement voir les expressions sur leurs visages, presque sentir leur souffle et leur énergie, si bien que l’échange avec le public n’en n’est que plus fort.
A cela s’ajoute le charme et la fraîcheur d’un texte lui aussi à certains égards artisanal mais non moins dénué de talent; on sent que l’auteur, Jean Luc Lemoine, dont c’est la première pièce qu’il a écrit, manque encore d’assurance ou de repères (on craint un moment que ça ne tourne en rond) mais on y gagne en spontanéité et en vivacité avec notamment un ping-pong verbal ponctué de quelques répliques qui font mouche (« Tu connais l’Inde ? » « Oui, en fait je vais souvent chez Pier Import ; disons que c’est un peu la même chose. »).
Pour faire le pitch brièvement, une fiancée invite ses trois premiers amours à un barbecue et leur annonce son proche mariage. Une rencontre quelque peu détonante, notamment avec l’irruption du futur mari, qui met aux prises des styles très différents. L’occasion aussi de passer en revue ce qui fait les relations amoureuses.
En résumé, une comédie sympatoche pour un bon moment, même si elle ne figurera pas dans mon panthéon des pièces.
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