jeudi 19 avril 2007

La Soeur du Grec

Hier soir, retour à une bonne habitude parisienne : la soirée théâtre. Ce qui est appréciable et que l’on ne trouve pas en province, c’est l’ampleur et la variété de la programmation proposée. Et à 10€ la place pour les moins de 26 ans, on peut se permettre d’y aller les yeux fermés ou presque. En plus, perso je suis rarement déçu.

Muni de l’indispensable Pariscope, on opte – parmi la bonne vingtaine au moins de pièces qui nous tentent –, pour un spectacle à la Comédie de Paris…mais qui n’est plus à l’affiche depuis quelques jours…(Ne pas croire tout ce qui est écrit dans Pariscope !). Il est 21h05; il nous reste donc 25 min pour essayer d’attraper une des rares pièces qui se joue à 21h30, en évitant si possible de se payer la traversée de Paris si on veut avoir une chance d’arriver à temps.
Après un sprint dans le métro, on arrive in extremis au Splendid pour La Sœur du Grec, pièce que j’avais déjà vue l’année dernière mais dont je ne me souvenais plus vraiment (et puis ç’était la seule possibilité jouable vu l’heure).

Sans raconter l’histoire, le synopsis donne à peu près ça : le rideau se lève sur un couple de parisiens qui s’apprête à passer la soirée de la St Sylvestre dans une appartement de location d'une station de ski. Tout irai pour le mieux – encore que – si ne s’avisaient pas de débarquer un ami psy au bord de la dépression, un couple de provinciaux qui prétend avoir loué le même appartement et si une maîtresse ne menaçaient pas de débarquer.
Le spectateur se voit donc offrir une succession de quiproquos et de situations ubuesques ou burlesques, le tout sur un rythme enlevé du début à la fin. Et comme les répliques font souvent mouches, que la mise en scène est joyeuse et dynamique et que les acteurs sont convaincaints dans leurs rôles, on rit beaucoup. Particulièrement amusante est la rencontre entre les 2 milieux trés différents que sont la province profonde et le snobisme parisien (grâce à qui j'ai notamment appris une nouvelle expression: doréanavant je ne dirai plus "c'est tiré par les cheveux" mais "c’est capillotracté"…). Et dans un ultime rebondissement, on comprends enfin le titre La Soeur du Grec, qui n'a aucun rapport avec les 99% de la pièce.
Bref, une excellente soirée. Vivement la semaine prochaine !

Aucun commentaire: