jeudi 3 mai 2007

Au pays du soleil levant…enfin, presque…

Le Japon est un pays qui me fascine, et ce depuis longtemps. Pourtant j’aurais du mal à expliquer pourquoi : je ne suis pas fan de mangas, je n’ai toujours pas vu Lost in translation (mais j’ai par contre adoré Stupeurs et tremblements qui offre une plongée saisissante dans le monde du travail nippon) et au final je ne connais pas grand-chose de ce pays. Sans doute l’ignorance et le mystère qui l’entoure encouragent t-ils d’ailleurs cette fascination. Au-delà du Japon, c’est d’ailleurs toute l’Asie qui reste encore un continent inconnu pour moi et une destination que je rêve de découvrir.
Aussi, à chaque fois que dans un magazine je tombe sur un récit, des photos de ce pays, l’envie de voyage m’envahie. Ne reste plus qu’à trouver l’occasion (ou l’accompagnant parce que je cherche toujours la personne qui ait envie d’y aller !) ; on va dire que 2008 ou 2009 sera l’année…ah, mince, j’ai déjà prévu d’aller à 10 autres endroits ces années là…bon, ben faudra faire un choix…
Au moins, cela me laisse le temps de peaufiner mon japonais…qui se limite pour l’instant à 3 mots (dont un appris grâce à…Taxi !). J’ai déjà pensé plusieurs fois m’y mettre sérieusement mais l’expérience chinoise – entre ses 4 tons que je n’arrivais pas à différencier, ses idéogrammes impossibles à mémoriser, etc…- a refroidi mes ardeurs ; j’avais rapidement arrêté.
En fait le Japon m’intrigue parce qu’étant une civilisation et une culture très différente de la notre, et notamment par ce mélange de modernité et de tradition (voire conservatisme) qui semble habiter la société et les modes de vie à tout les niveaux: les grattes ciel et les innovations dernier cri y côtoient les coutumes les plus ancestrales (le cérémonial du thé, les bains, le shintoisme, le sumo, la politesse poussée aux extrêmes…). De même, le japonais (ou l’image que j’en ai) est un sujet d’interrogations qu’ils s’agissent des midinettes hystériques, à mi-chemin entre gravures de mode, ados attardées et rebelles au système, du touriste japonais, qui vit en groupe et limite ses contacts avec l’extérieur à une prise de photos en rafale avant de regagner son car, ou de l’homme d’affaires nippon, toujours très propre sur lui et très respectueux mais qui offre un visage fermé – pour ne pas dire inexpressif – à la limite de l’hypocrisie. J’ai entendu des témoignages très divers de personnes qui avaient visité le pays : certaines se sont senties montrées du doigt (le pays est parfois considéré comme hostile voire raciste vis-à-vis du gaijin, l’étranger) tandis que d’autres sont tombées sur des gens adorables, avides de rencontrer et de faire partager les secrets de leur archipel.

En attendant d’aller au pays du soleil levant, et à Tokyo en particulier, je poursuis donc ma découverte à distance ; bon, ok, par le petit bout de la lorgnette et 10 ans après tout le monde puisque j’ai testé pour la première fois la semaine dernière la cuisine japonaise.
J’avais vu plusieurs fois des reportages sur cet art culinaire qu’est la confection des sushis et j’avais donc envie depuis longtemps de tester. Au moins par curiosité et pour le plaisir des yeux. Vu que je ne suis pas particulièrement fana de poisson (à part le poisson pané…c’est dire…) et que ma dernière expérience de découverte de la nourriture asiatique – pratiquée à Chinatown à New York à l’automne – avait vu arriver dans mon assiette le contraire ou presque de ce que je pensais avoir commandé (malgré tout, l’expérience avait été très sympa et pour le coup dépaysante ; ça changeait du hamburger-frites !).
A Paris les soi disant restaus à sushi ne manquent pas (près de 600 !) ; le tout était donc d’éviter de se retrouver dans l’usine, le truc branchouille crée pour suivre la mode ou l’ex-chinois reconverti qui n’aurait de japonais que le nom. Après un épluchage des recommandations-critiques des internautes sur 2-3 sites, direction la rue du Bec fin dans le 1er et le restaurant Myazaki, qui offre l’indéniable et suprême plaisir de pouvoir manger en terrasse. Pour ma part j’opte pour le menu afin de ne pas me limiter aux seuls sushis et dérivés, en choisissant un sashimi de thon rouge comme poisson. Au final, une découverte culinaire agréable (bon l’extase ce sera pour une prochaine fois ; le poisson cru ça reste quand même du poisson !), la galère à de manger avec des baguettes et un service sympathique qui ne peuvent que m’inciter à renouveler très vite l’expérience.
Sayonara !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ich -
L'année 2008-2009 est aussi l'année de la France au Brésil, c'est dans ta liste ? :)
Ni -
As-tu déjà essayé un resto japonais où il n'y a aucun poisson ?
San ->

meteor a dit…

Of course le Brésil est dans ma liste des places-to-visit (en même temps peu de pays n'y sont pas) mais le Japon est quand même devant.

J'ai essayé des formules sans poisson depuis. Mais ce 1er restau était le meilleur où j'ai été, pour l'assiette comme pour le cadre.