samedi 26 mai 2007

La vie ne tient qu'à un fil

Je deviens trop accro au web. Du coup, dés que j’arrive dans un lieu où je ne peux plus me connecter, j’ai l’impression d’être en dehors de toute civilisation. Bizarre vu qu’à côté de ça je suis - par ex. - tout sauf pendu à mon téléphone portable que je laisse éteint souvent (en quasi permanence) pour la plus grande fureur de mes amis (si bien qu’il est parfois plus simple et plus sûr de me joindre par email).
Les 4 jours à Noël où je n’avais plus accès à Internet m’ont ainsi paru une éternité tout comme une panne de quelques heures chez le fournisseur d’accès peut me mettre sur les nerfs. Et c’est vrai que même quand je suis plus que raisonnablement occupé voire débordé, je vais toujours prendre le temps – généralement sur mon quota d’heures de sommeil – pour aller faire un tour sur le web, le temps de consulter mes sites habituels, de lire mes blogs favoris et d’ouvrir mes boites email. Peu importe l’heure. Peu importe les obligations ou corvées que je suis censé remplir, elles attendront.
Une des premières et seules questions que j’ai donc posé au propriétaire de mon futur studio visait la présence et le fonctionnement d’une ligne de téléphone. Car même pour 3 mois je ne peux raisonnablement envisager de me passer d’une connexion à la maison (vu que je me vois pas aller squatter chez McDo ou dans les cybercafés du coin tous les soirs). Aussi lorsque j’ai téléphoné à Orange-France Télécom pour m’assurer de l’état de la ligne, ça a été la douche froide quand mon interlocuteur m’a annoncé que celle-ci était hors service et qu’il fallait donc la réactiver pour la modique somme de 115 €…Ajouté au prix du forfait, ça fait cher la connexion sur 3 mois ! Restait l’espoir Ozone (pas les Roumains, hein) mais je ne capte pas le signal de chez moi, sans doute de peu.
Du coup, en attendant ce week-end de voir ce que je fais, je suis privé d’Internet depuis quelques heures. Oh rage, oh désespoir ! Mais que n’ai-je donc fait pour cette infamie ?
Ma seule lueur, pour l’instant, c’est ce signal que je capte chez un voisin grâce à ma carte, en toute légalité bien sûr. Evidemment, il faut pas être pressé ni même exigeant (et je suis pas du tout comme ça) vu que la connexion demeure à la fois très faible et très aléatoire. Mais en attendant, c’est ce qui me retient, encore, à la vie…
Et comment je fais pour m’endormir moi si je peux plus surfer depuis mon canapé ou sous ma couette, hein ?! Qu’est ce qui va remplacer les lectures qui me permettent de rejoindre les bras de Morphée tantôt apaisé, tantôt rêveur, charmé, songeur ou ému ?!

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