dimanche 9 septembre 2007

You can't stop the beat !


Alors que je suis en train de me prendre le chou sur ce qui m’attend cette semaine, une partie de mon esprit virevolte sur un mode beaucoup plus léger, comme régulièrement depuis dimanche soir dernier.

Quand je me suis assis dans les moelleux fauteuils du Ciné Cité des Halles, j’espérai passer un bon moment. Ca faisait une éternité que je n’avais pas été au cinéma – je tairai la durée tellement c’est un peu la te-hon – mais cette fois je ne voulais pas manquer cette la dont je reluquais avec envie les affiches depuis quelques semaine, sous les quolibets de mes amis. Bien m’en a pris, car dés les premières secondes je me suis laissé emporté par le mouvement, celui là même qui m’a transporté ailleurs pendant 2h et m’habite depuis.

Hairspray n’est sans doute pas la comédie du siècle mais pour sûr le moyen de passer une très bonne soirée, pour peu qu’on laisse ses a-priori aux vestiaires et qu’on ne soit pas effrayé pas le kitch à la sauce américano-sixties.

Evidemment, en digne film hollywoodien, on a aussi droit à pas mal de clichés et en même temps à une image assez représentative de l’Amérique d’hier voire d’aujourd’hui (malheureusement ils ne sont pas toujours aussi funky non plus), entre maccarthysme, ségrégation, American Dream, etc…Et puis, mention également à John Travlota pour sa métamorphose on ne peut plus…sex !

Mais, si vous vous sentez prêts, enfilez votre costume à paillettes, apprêtez la choucroute mise en pli qui vous tient lieu de coiffure, vaporisez abondamment de laque parce que vous le valez bien et préparez vous à remuer du popotin.

Car c’est le grand mérite de ce film selon moi, celui de filer la patate. C’est bien simple, pendant 2h, je ne rêvais que d’une chose : me lever de mon siège et allez de l’autre côté de l’écran rejoindre la troupe du Corny Collins Show. Moi aussi je ne pouvais plus « stop the beat », au point qu’en sortant, on aurait pu croire que j’étais sinon bourré du moins dans une certaine euphorie, tant ma démarche était éloignée de celle du promeneur du dimanche soir qui rentre sagement chez lui.

Et depuis une semaine, j’ai la B.O. dans la tête (et pour partie dans mon ordi) et il ne se passe plus un jour sans que moi aussi je m’époumone « Good Morning Baltimore » ou «Welcome to the 60s ». Parfois, ça me donne envie de m’inscrire à des cours de comédie / danse, quitte à en baver ou à forcer une certaine partie de mon naturel, juste pour avoir, le temps d’un spectacle de fin d’année, l’occasion de jouer le jeu à fond et en total look s’il vous plait, parce qu’au 10ème degré ça doit être terriblement fun. Petit message à l’attention de Kamel Ouali ou de Mia Frye : si vous prévoyez une choré à la Hairspray dans vos émissions respectives, je m’inscris au casting. Oui, moi aussi, je veux être une Popstar Twiststar ! So come on, let’s twist again.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour Good Morning Baltimore, passé en boucle ce matin. Les collègues ont bien été forcées d'apprécier !

Moi, j'adooOOoOoOooore ;)

meteor a dit…

Mais de rien !
Bon, pense quand même à tes collègues parce que moi aussi j'ai eu à subir les (mauvais) goûts musicaux de certains voisins de bureaux et c'est parfois une dure épreuve... ;)