Ciao Dalida, Ciao
Sans être Dalidolâtre, j’aime bien écouter de temps en temps quelques uns de ses succès, notamment de la période Disco. Aussi l’exposition « Dalida, une vie » qui lui rend actuellement hommage à l’Hôtel de Ville de Paris était pour moi l’opportunité d’en apprendre un peu plus sur l’icône montmartroise, que mon esprit encore jeune et étroit – Il venait d’avoir 18 ans – aurait parfois tendance à résumer à 3 ou 4 tubes. D’ailleurs, un aperçu de la file d’attente – à dominante tempes argentées – me confirme qu’à la base, Dalida, c’est pas vraiment ma génération ; mais, Avec le temps…En attendant, les seniors, ils n’ont pas d’Ipod et ça, c’est quand même bien pratique pour se mettre dans l’ambiance !
A peine le temps de se mettre en condition donc que je rentre dans le hall de l’expo à la recherche de Gigi l’Amoroso (Pour ne pas vivre seul) sur les traces de Yolanda Gigliotti ; Salma ya salama (Bienvenue chez nous) me soufflent alors les esprits des lieux.
Un parcours (initiatique) nous conduit à travers la vie d’un personnage encore plus riche et romanesque que je ne l’imaginais, évoluant véritablement à travers les décennies, et ne se contentant pas de pousser la chansonnette (j’ignorais ainsi sa carrière cinématographique). Les photos, extraits de journaux, mots (doux) divers, enregistrement sonores et vidéos, sont autant d’objets qui donnent vie, 20 ans après, à cette artiste dont je n’ai aucun souvenir de son vivant (en même temps, je n’avais que 3 ans à sa mort ; j’étais encore Bambino). Anecdote amusante, on découvre, via un mot manuscrit qu’il lui a adressé, qu’à l’époque Sarkozy était déjà dans la vie publique et dragouillait déjà dans la sphère de feu Tonton.
Clou du spectacle, des mini-kiosks permettent de se faire une session privée de karaoké (voire un showcase car on peut accueillir quelques spectateurs privilégiés qui auront préalablement été triés sur le volet). Ainsi, j’ai pu rentrer quelques instants dans la peau de Dalida ou, disons, Dalido, vu que je n’avais pas – à mon grand regret – le lamé de strass et paillettes et la perruque blonde idoines (et d’autres s’étaient déjà jeté sur le Bikini…). Dés lors, j’étais tout de suite moins dans le coup... Enfin, cela ne m’a pas empêché de Mourir sur scène moi aussi, mais de ridicule, tant mes performances vocales furent brillantes ; mais bon, à en croire la foule en délire le spectateur privilégié qui a assisté à ce spectacle, j’étais à fond (ce à quoi je réplique Paroles, paroles; je n’étais pas le seul, j’ai des preuves !); et puis de toute façon, Laissez moi danser chanter !
Par contre, déception, je n’ai pas trouvé Gigi. Tant pis, J’attendrai, le jour et la nuit s'il le faut…
2 commentaires:
ba t'aurait pu dire que c'était moi quand même le spectateur privilégié !!!
Mais qui me parle ? Thanos, Mr Brightside, Pothos ?? En fait, il y avait plusieurs spectateurs privilégiés...
Allez, moi aussi j'ai été un spectateur privilégié; oui, j'ai vu Tata Nos interprêter, que dis-je-, habiter "Bikini" ! (la photo secrète sera envoyée sur simple demande) ;)
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