mardi 5 juin 2007

Quand la pluie cesse

Généralement, j’aime assez peu le dimanche, surtout la fin d’après midi – début de soirée. Sans doute une habitude. Dans mon esprit, la fin du week end sonne le glas d’une agréable parenthèse et implique le retour à la routine métro-boulot-dodo, quand bien même dans la réalité on en est parfois (souvent) loin. En fait, pendant longtemps, le dimanche était pour moi la pire journée de la semaine, celle où on sait que les bonnes choses sont plus derrière que devant nous, et l’impression m’est restée. Le pire remonte à ma période prépa, où je passais mon dimanche à essayer de trouver – en vain – la motivation pour me remettre à travailler, au sortir d’une semaine éprouvante qui s’était achevée…le samedi midi. A peine le temps de poser son stylo que déjà il fallait y retourner. Et puis, il y avait ce sentiment de culpabilité qui m’habitait ; car je savais très bien qu’un dimanche peu productif impliquerait de courir après le temps toute la semaine, après un retard qu’il me serait impossible de rattraper…Alors, même si aujourd’hui tout cela est bien loin, le goût amer du dimanche soir me revient régulièrement, dés lors que je me retrouve seul, sans activité sociale de prévue. Et peu importe que je ne manque pas de choses à faire chez moi, j’aime pas le dimanche soir, c’est tout.

Pourtant, dimanche dernier, point de mélancolie, au contraire. Sans doute la météo, enfin clémente, y est-elle pour quelque chose. Et quel plaisir de pouvoir ainsi passer son début de soirée à déambuler sur les quais, le long de cette Seine. Bien sûr, pour la bronzette, c’est encore raté, mais au moins je peux flâner, prendre mon temps, me laisser aller, savourer tout simplement : le fleuve, la ville, etc. La plénitude en quelque sorte.

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