lundi 4 juin 2007

Malédiction

[Encore une fois victime du Made in China…]

Le mois de mai aura été pluvieux. Qui dit pluie, implique parapluie, assurément l’accessoire indispensable et tendance de ces dernières semaines.
Mon problème avec les parapluies, c’est qu’ou bien je les oublie quelque part, ou bien ils se cassent. Résultat, je dois en acheter plusieurs par an. Le record fut atteint lors de mon séjour à New York, fin novembre, lorsque j’ai du en acheter 3 en 48h, victimes de la nature déchaînée qualité légendaire des produits made in china…

Mais le week end dernier, j’ai fait encore mieux.
Au sortir d’un brunch copieux, je décide de braver la pluie et de prendre un peu l’air. Problème, pour changer il pleut et j’ai laissé mon parapluie chez moi. Qu’à cela ne tienne, je décide donc d’en acheter un. Encore faut-il trouver une boutique vendant des parapluies ouverte en ce dimanche ; pas évident en plein Marais. Heureusement, le magasin à arnaques touristes de Beaubourg vient à mon secours, en me rackettant prélevant de 5 € au passage. On appelle ça une bonne affaire… (En plus je les soupçonne d’augmenter les prix en fonction de la météo – le yield management appliqué aux parapluies, il fallait y penser).

16h23min00s : je sors du magasin et déploie la bête

16h23min45s : alors que j’ai à peine fait 30m, un simple coup de vent pas bien méchant retourne mon abris de fortune

16h23min50s : je le remets en place et constate alors les dégâts : une baleine cassée, 2 autres mal en point, un manche qui a du jeu…Le diagnostic est évident : état critique, c’est le début de la fin.

Après moins de 50 s. d’usage, mon parapluie est donc décédé. Un concept est né : le parapluie jetable, à usage aussi unique que bref. Tant pis pour moi, il me faudra affronter la pluie.
En tout cas, si le concept de bravitude s’applique à ceux qui vont sur la Grande Muraille, il pourrait aussi s’appliquer à ceux qui utilisent les parapluies chinois...

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